Dans les années 80, ADX était une
  figure de proue du Heavy Metal à la française. Malgré des critiques peu
  élogieuses dans Enfer Magazine à la sortie d’Exécution, la formation obtient au fil du temps et des albums, un succès national.
  Jouissant d’une réputation grandissante en dehors de l’hexagone, les
  franciliens attirent l’attention d’un des plus gros labels allemands du
  moment, Noise Records. Avec la promesse d’assurer une bonne exposition
  médiatique et une meilleure distribution internationale,
  Weird Visions sera produit chez
  nos voisins teutons. Seule obligation, chanter en Anglais, afin de toucher une plus large audience. Ce choix déconcerte une partie du public français qui boude
  un album pourtant bien produit et bien exécuté. Comble de malchance, Noise, au
  bord du dépôt de bilan, n’assurera pas la promotion de
  Weird Visions, transformant les rêves de conquête du groupe en échec commercial,
  et précipitant la mise en veille de ses activités.
Affichage des articles dont le libellé est French connection. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est French connection. Afficher tous les articles
...En Attendant...
  Lorsque les membres d’Anthrax
  décident de reprendre
  Antisocial sur
  State Of Euphoria, ils ne pouvaient pas s’imaginer que le succès de leur version puisse être à
  l’origine d’une reformation de
  Trust. Enterrant la hache de guerre, les parisiens partageront la même affiche que
  les new-yorkais lors du Monsters of rock de Bercy (1988), profitant de
  l’instant pour enregistrer leur premier album en public,
  Live! Paris By Night. À la surprise générale,
  ...En Attendant… sort avec la
  vocation de faire patienter les fans jusqu’à la parution du successeur du décrié Rock ‘N’ Roll. Au menu, deux excellents nouveaux titres,
  Good time et
  Allez monnaie blues qui n’auraient
  pas dépareillés sur Trust ou
  Répression. Boom boom et
  Paint it black complètent la
  galette avec le cultissime punkisant et jouissif
  Petit papa Noël. Enfin,
  Surveille ton look (enregistré à
  Bercy) termine cet encas qui n’aura pas de suite avant 1996, divergences musicales obligent.
Titres recommandés:
Good time
Allez monnaie bluesPetit papa Noël
Rock 'N' Roll Secours
Sorti en 1984, Rock ‘N’ Roll Secours fait partie des albums indispensables de ce que le Hard national a pu produire dans cette première moitié de décennie. Plutôt que de marcher sur les traces de Judas Priest ou Iron Maiden, influences majeures de la jeune scène Metal tricolore, Vulcain se démarque en proposant un Hard Rock 'N' Roll façon Lemmy & Co. Ce choix lui vaudra d’ailleurs de se voir coller l’étiquette de Motörhead français. Avec une production au-dessus de la moyenne hexagonale, les parisiens signent avec Rock ‘N’ Roll Secours leur meilleur disque. En 2014, pour commémorer son trentième anniversaire, le trio décide de le réenregistrer. De Rock ‘n’ roll secours à Ebony en passant par Les damnés ou le Fils de Lucifer (sans oublier La digue du cul), l’occasion nous est donnée de (re)découvrir un monument du Hard français dans une version double CD contenant l’original de 1984.
Palingenesia
  Avec un titre à coucher dehors, et un emballage pas attirant pour deux sous,
  mon premier contact avec le nouveau disque de Titan ne commence pas sous les
  meilleurs auspices. Coté pochette, la première galette des basques était bien
  plus réussie, et celle de Popeye Le Road bien plus drôle. Quant au titre?
  C’est la première fois en 40 ans de Metal que je suis obligé d’ouvrir un
  dictionnaire pour en comprendre la signification. La palingénésie, du grec
  ancien palingenesia, est un concept de philosophie métaphysique qui… Houlà, je
  suis en train de vous perdre. Pour faire court, ça se traduit par renaissance.
  À l’écoute de ces onze titres, on ne peut qu’acquiescer. 35 ans après leur
  unique et quelque peu décevant album studio, Titan nous gratifie d’un retour
  convaincant avec une musique empreinte de sonorités modernes qui ne renie pas
  pour autant ses origines. Palingenesia dites-vous? Un bon cru.
Le Berceau Des Dieux
  Parler de Metal français aujourd’hui se résume trop souvent à ne citer
  que Gojira ou
  Ultra Vomit. Sans critiquer ces deux formations émérites, qui ont pour vertu de tirer la
  scène française vers le haut, on en oublie des groupes moins médiatisés, car
  pratiquant une musique ne correspondant pas aux canons du moment. Si, comme
  moi, vous avez découvert
  Tentation en achetant
  Les Hordes Métalliques 665, et que vous avez été peu emballés par leur prestation, revoyez votre
  jugement!!! La musique proposée ici, en filiation directe avec les eighties,
  bénéficie d’un son moderne bien plus convaincant, mettant en valeur des
  compositions de qualité. Petit bémol qui pourrait en rebuter certains, le
  contraste entre la tessiture du chant et l’agressivité des guitares (comme sur
  Rites Of Chaos de
  Demon Eyes). Passé l’effet de surprise,
  Le Berceau Des Dieux est un
  excellent album de Heavy/Speed à classer aux côtés d’ADX
  ou Malédiction.
Solid As A Rock
Avec Les Variations, Volcania et Trust, Shakin' Street fait partie des toutes premières formations françaises à jouer du Hard Rock. Emmené par la chanteuse Fabienne Essaïgh (alias Fabienne Shine), le groupe, souffre malheureusement d’instabilité chronique, et verra passer en son sein quelques pointures du Rock hexagonal : Corine Marienneau, Louis Bertignac (Téléphone) et Norbert Krief (Trust). Shakin’ Street, deuxième parution des parisiens, sort sous la houlette d’un producteur/manager de renom, Sandy Pearlman (The Dictators, Blue Öyster Cult, Black Sabbath) et avec la présence d’un invité de marque en la personne de Ross Friedman (plus connu sous le nom de Ross The Boss, ex The Dictators et futur Manowar). Malgré ce casting international, Solid As A Rock (l’autre nom de l’album) ne trouvera pas son audience. Bien que prometteur et faisant partie des meilleures productions françaises du genre, le public jettera son dévolu sur un Trust plus virulent chantant en français.
A Dream Of Wilderness
  Je suis loin d'être un amateur de Metal Symphonique. Je ne suis pas non plus
  un grand spécialiste de Death Metal. Autant dire que j'aborde cette chronique
  avec un certain handicap. Je me demande même comment réussir à sortir les 150
  mots habituels que je me suis fixé pour rédiger mes articles. Commençons par
  l'emballage. De l'esthétique de la pochette se dégage une sensation étrange de
  puissance et de mystère qui détonne avec le côté puérilement gore auquel
  certaines productions Death nous ont habituées. Vient ensuite le contenu. Dès
  les premières notes, un constat : le son est énorme, mettant en valeur les
  compositions et arrangements de grandes qualités de Martin Hamiche. On
  débranche le cerveau pour se faire happer par l'univers musical et commence
  alors un parcours initiatique où chacun se laisse bercer par ses propres rêves
  de nature sauvage.
  A Dream Of Wilderness et
  Aephanemer exigent votre
  attention.
Dèche A La Ch'touille
  Nous sommes à peine sortis d’une période compliquée plombée par le Sars-Cov-2,
  que plane la menace de quelques psychopathes égocentriques aux visées
  expansionnistes, n’ayant qu’une seule préoccupation : satisfaire leurs
  intérêts de mégalos narcissiques. Avouez qu’il y a de quoi devenir paranoïaque
  et dépressif. Dans ce contexte anxiogène, pourquoi ne pas remettre au gout du
  jour le bon vieil adage baba cool ‘’Faites l’amour, pas la guerre’’ ? Certes,
  Dèche A La Ch’touille, c’est moins glamour et poétique. C’est du punk français, dont le rock
  minimaliste fera fuir plus d’un mélomane coincé, et dont les paroles, pour la
  plupart basées en dessous de la ceinture, ont de quoi frapper d’apoplexie la
  cour rapprochée des néo-féministes d’Alice Coffin.
  Tulaviok nous balance 14 titres de
  son Queue Pon Paillard sans aucune autre prétention que de nous faire passer
  un bon moment. Mention spéciale à
  Nina ma poupée, parodie du tube de
  Michel Polnareff.
Burning Heads
  Après quelques semaines de fatigue intellectuelle et de paresse neuronale, me
  voici de retour. A quelques jours du tant attendu quinzième Hellfest, j’ai
  choisi de vous présenter les albums de quelques groupes qui seront à
  l’affiche. Je commence par une formation Française à la longévité
  exceptionnelle : Burning Heads. Le quatuor voit le jour à Orléans en 1987, et évolue dans un registre Punk
  mélodique souvent comparé à
  Bad Religion. Si ce premier album éponyme n’est pas le plus emblématique de son
  exhaustive discographie, il n’en demeure pas moins une bonne surprise avec une
  reprise détonante de
  Making plans for Nigel d’XTC
  (formation de New Wave britannique). Cette excellente entrée en matière,
  doublée d’une solide réputation scénique, leur permettra de décrocher la
  première partie d’un certain
  Noir Désir, sur la mémorable tournée Tostaky. Trente-cinq ans après leur naissance, ils joueront sur la Mainstage 01 de
  Clisson le vendredi 17 juin.
Strike
  Après un
  Gang Des Saigneurs prometteur,
  Attentat Rock signe avec
  Strike son troisième et dernier disque. Didier Rochette, guitariste chanteur, s’en
  est allé, remplacé par Fabrice Fourgeaud à la guitare et Marc Quee derrière le
  micro, entrainant par la même, un changement de style. Jusque-là, les
  avignonnais évoluaient aux frontières du Hard Rock et du Heavy Metal avec des
  paroles en français. Avec l’arrivée d’un chanteur anglophone, la formation
  ambitionne une carrière internationale. Les guitares sonnent plus modernes, se
  tournant vers des compositions influencées par les nouvelles vagues anglaise
  et américaine. Loin de démériter par rapport à l’œuvre précédente, l’ensemble
  fait preuve de maturité et de professionnalisme mais souffre d'un handicap malencontreux
  : le manque de hargne du chanteur, trop policé à mon gout. Malgré les
  efforts déployés, l’album restera un semi échec. Pas de strike ici, juste un
  spare, ce qui en fin de compte n’est pas si mal.
Riding Another Toxic Wave
From the famous mighty Nancy Bay Area scene, may I introduce you the ass
    kicker and brain killer : Illegal Corpse… Ooops !!! Mais qu’est-ce qu’il
    m’arrive ? Me voilà atteint « d’anglicite » aiguë, alors que la formation est
    un pur produit du pays des fromages qui puent. Pourtant, en écoutant Riding
    Another Toxic Wave, rien ne nous invite à pressentir l’origine de ce
    Thrash/Crossover, bien produit, bien mixé, qui contraste énormément avec ce
    que les formations hexagonales ont pu proposer quelques décennies en
    arrière. Chant rageur accompagné de riffs tranchants et rapides, dont
    certaines rythmiques font indubitablement penser à Slayer, les nancéiens
    nous délivrent 13 brûlots de Crossover sans concession, d’une intensité
invitant au mosh. Sans révolutionner un genre peu enclin au lyrisme symphonique, Illegal
    Corpse est capable de rivaliser avec n’importe quels groupes américains,
    maitres incontestés du genre. N’hésitez pas à encourager notre
    patrimoine culturel, achetez ce disque.
Phoenix
Dans les années 80 les formations hexagonales fleurissent mais doivent
  composer avec trois handicaps : la faiblesse des productions, la langue
  de Molière, le manque d’implication du public tricolore.
  Sortilège, fleuron d’un Heavy mélodique à la française, sortira un EP et deux albums,
  et se séparera en 1986. Porté par le regain d’intérêt pour les eighties, le
  groupe se reforme en 2018. Les mêmes qui étaient absents 35 ans plus tôt,
  encensent avec une nostalgie hypocrite leur retour discographique.
  Phoenix c’est pourtant du neuf
  avec du vieux. Réenregistrer des titres de leur parutions précédentes est une
  bonne idée. Le son est bien plus convaincant et le chant de Christian
  « Zouille » Augustin ne démérite pas. Mais pourquoi ne pas avoir
  gommé les wohohoho et yeaheaheah anachroniques qui ponctuent régulièrement ses
  vocalises ? Le coté pop de
  Toujours plus haut, un des 2 inédits, me laisse également perplexe. J’attendais mieux. Au Hellfest sur la Mainstage 02 le 19 juin.
Hungry For Action
  Presque deux ans après le début de la pandémie, confinements et restrictions ont
  généré de la frustration chez chacun d’entre nous. On peut aisément comprendre
  l’appétit à vouloir passer à l’action dès que l’occasion s’est présentée.
  Hungry For Action c’est 27 minutes
  tonitruantes de joyeux bordel, du
  High Energy Rock ’N’ Roll
  salvateur qui vous fera renoncer aux cotons tiges pour décrasser vos oreilles.
  De la bouche même du guitariste Elio,
  Iron Lizards est un clin d’œil aux
  dieux du Garage Rock que furent les
  Stooges et
  MC5, tout en rendant hommage à la scène Rock et Hardcore des années 90,
  Zeke et
  The Hellacopters en tête. Ajoutez à cela une petite dose de
  Motörhead et vous obtenez douze
  titres sans fioritures qui vont à l’essentiel. Petite précision importante,
  Iron Lizards c’est du made in
  France qui évolue dans un style peu représenté chez nous, alors ruez-vous sur
  cette galette.
Danger de vie
  Quand sort ce deuxième 33 tours de
  Killers, Bruno Dolheguy a dû faire face à la fronde de ses quatre partenaires de
  jeu, partis former Titan. Enregistré avant leur départ, aléas du « music business » ou stratégie
  commerciale délibérée, l’album sortira paradoxalement quelques semaines après
  celui de ses ex-comparses, sur le même label (Sydney Productions), et
  souffrant des mêmes carences sonores. L’hymne
  Heavy metal kids ouvre le bal de
  fort belle manière suivi de
  L’assassin, morceau à tiroirs à la mélodie imparable, pièce maitresse de
  Danger De Vie. S’en suivent l’énergique Bouffon, le dispensable instrumental
  Parabellum et le speedé
  Maitre du métal. Cédant à la mode du moment on retrouve l’incontournable et réussie balade
  Délire de mort. L’album s’achève sur le vindicatif
  Minorité et le très surprenant et
  décalé A la santé de Bon (hommage
  à Bon Scott). Si je devais résumer le match : Killers 1 Titan 0.
L'assassin
Maitre du métal
Titan
  1986, Killers se voit amputé des
  quatre cinquièmes de ses membres, laissant Bruno Dolheguy seul aux commandes
  du groupe basque. De cette séparation naitra
  Titan qui enregistre dans la
  foulée son premier album. La production, comme souvent pour les groupes
  français de l’époque, n’est pas franchement au rendez-vous, et, sans être
  foncièrement mauvais, on a du mal à accrocher à un disque, qui, après trois
  premiers titres efficaces, s’essouffle un peu. En comparaison,
  Danger De Vie de
  Killers, sorti trois mois plus tard, avec les mêmes musiciens, contient des morceaux
  plus convaincants dans un registre musical identique. Ironie du sort,
  Titan ne produira plus rien en
  studio, sortira un ultime album live et se séparera en 1989, alors que Bruno
  Dolhéguy et Killers continueront
  leur petit bonhomme de chemin, envers et contre tous, proposant à ce jour avec
  dix-sept albums studio, une des discographies les plus fournie du Metal
  Français.
Hellfest
  
        Mass Hysteria
  fait partie de ces formations dont les albums studio ne m’ont jamais attiré.
  Ayant acheté Le
  bien-être et la paix
  à sa sortie en 1997, je n’ai pas accroché au style, faisant l’impasse sur la
  suite de leur discographie. 2011,  Sonisphère d’Amnéville: c’est en
  spectateur indifférent que je m’apprête à assister au concert de la bande à
  Mouss. Je prends une grosse claque. Hellfest 2019, pour rien au monde je
  n’aurais manqué la prestation du groupe. En bon profane se souvenant de son
  éducation catholique, j’ai tendu l’autre joue. J’ai repris une baffe !!! Le
  groupe, sur scène, n’a pas à rougir et tient largement la comparaison avec les
  cadors du genre. Le son est énorme, le public est au rendez-vous, l’ambiance
  est chaude. J’étais acteur de ce concert, j’adore forcément ce live. En
  tendant l’oreille et fermant les yeux, je m’entends hurler. Le feu dans
  l’cerveau ?
D.F.R.
  
  Oublier Squealer dans une
  discothèque consacrée au Hard-Rock est, à mon humble avis, une faute de gout
  impardonnable. Certes, je ne suis pas objectif (la formation nantaise faisant
  partie de mes préférées), mais quand on écoute
  D.F.R. (acronyme de Drinking
  Fucking Rocking), il est difficile de bouder son plaisir. Le quintet se
  démarque déjà de la plupart de ses compatriotes de l’époque en oubliant sa
  langue natale au profit de celle de Shakespeare. La musique, elle, s’oriente
  vers un Heavy faisant penser à
  Accept ou
  Helloween (Liar, Fuck the cops). Le timbre de voix de Pascal Bailly, croisement entre Bon Scott et Udo
  Dirckschneider, allié aux guitares inspirées de Yann Chamberlin et Laurent
  Lachater fait mouche sur chaque titre. Difficile d’extraire un morceau en
  particulier tant cet album est bon. De
  Power it’s me à
  Hate on the wall, D.F.R est un classique du Metal Français. A posséder absolument!!!
Inscription à :
Commentaires (Atom)
- 
Après avoir fait partie de Salty Dog de 1986 à 1991 puis de Dangerous Toys (1994-1995) Michael Hannon (basse/chant) s’e...
- 
Formé en 1988 sous le nom de Transylvania (hommage à Iron Maiden ), le groupe adopte son patronyme en 1989...
- 
En 1979, déjà auteur de cinq albums studio et d’un double live, Ted Nugent joui d’une solide renommée, jusqu’à obtenir le...



















 
 
