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The Real Thing

Faith No More 1989 The Real Thing
Aujourd’hui, pour découvrir de nouvelles sensations musicales, il suffit de cliquer bêtement sur les liens proposés par n’importe quelle plateforme de streaming. Avant l’avènement d’internet, les choses étaient moins instantanées et un peu plus compliquées. En dehors des magazines spécialisés, un de mes critères de découverte, était de décortiquer les influences musicales de mes artistes préférés. C’est en voyant James Hetfield porter un t-shirt Faith No More que j’ai commencé à m’intéresser à ce groupe atypique dont la date de formation remonte à 1979. Dix ans plus tard, et après un changement de chanteur, The Real Thing vient me chatouiller les oreilles. Bien plus heavy que les Red Hot Chilli Pepers, la musique est un condensé d’influences allant du Jazz au Heavy Metal en passant par le Funk, le Rap et le Thrash. Du début à la fin les compos sont phénoménales, portées par la folie talentueuse de Mike Patton.
 

...En Attendant...

Trust 1989 ...En attendant...
Lorsque les membres d’Anthrax décident de reprendre Antisocial sur State Of Euphoria, ils ne pouvaient pas s’imaginer que le succès de leur version puisse être à l’origine d’une reformation de Trust. Enterrant la hache de guerre, les parisiens partageront la même affiche que les new-yorkais lors du Monsters of rock de Bercy (1988), profitant de l’instant pour enregistrer leur premier album en public, Live! Paris By Night. À la surprise générale, ...En Attendant… sort avec la vocation de faire patienter les fans jusqu’à la parution du successeur du décrié Rock ‘N’ Roll. Au menu, deux excellents nouveaux titres, Good time et Allez monnaie blues qui n’auraient pas dépareillés sur Trust ou Répression. Boom boom et Paint it black complètent la galette avec le cultissime punkisant et jouissif Petit papa Noël. Enfin, Surveille ton look (enregistré à Bercy) termine cet encas qui n’aura pas de suite avant 1996, divergences musicales obligent.
 
Good time

Allez monnaie blues

Petit papa Noël

Riot Live

Riot 1989 Riot Live
J’ai découvert Riot sur la compilation Monsters Of Rock, où figuraient également Rainbow, Scorpions, Saxon et d’autres. Pourquoi je vous dis cela ? Tout simplement parce-que Riot Live est de la même teneur que le petit uppercut que j’avais pris en pleine poire, en écoutant Road racin’ sur la compil susnommée, sauf qu’ici c’est l’album complet qui vous met K.O. Sorti en 1989, la captation a pourtant eu lieu en 1980, lors d’un concert à l’Hammersmith Odeon. A cette époque, la formation New Yorkaise est à la croisée des chemins entre Hard Rock et Heavy Metal. Guy Speranza assure le chant aux côtés d’un Mark Reale inspiré, délivrant une prestation bourrée de feeling et d’énergie. Passé aux oubliettes, ce disque mérite vraiment le détour, rivalisant haut la main avec The Eagle Has Landed, Highway Song Live ou Baron Al Rojo Vivo, autres enregistrements en public incontournables du début des eighties.
 

Sea Hags

Sea Hags 1989 Sea Hags
Crier haut et fort que l’on est le futur Guns N’ Roses, embaucher le producteur du multi-platine Appetite For Destruction, ne suffit malheureusement pas pour épouser le même destin que la bande à Axl. L’existence chaotique et éphémère de Sea Hags en est l’illustration parfaite. Émergeant à Seattle en 1985, et migrant à San Francisco, le quatuor surfe sur la vague Hair Metal, croisement entre un Aerosmith période 70 et Faster Pussycat. Moins extravagant dans le look et plus sombre dans la musique que les stars du moment, le groupe attire l’attention de Kirk Hammet qui produit la première demo. La formation signée par Chrysalis Records, sort en 1989 son seul et unique album éponyme, sous la houlette de Mike Clink. Malgré une presse favorable, le disque ne trouve pas son public. Miné par des problèmes d’addiction à différentes substances, Sea Hags explose après le décès du bassiste (overdose d’héroïne).