Affichage des articles dont le libellé est 1981. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est 1981. Afficher tous les articles

Intensities In 10 Cities

Ted Nugent 1981 Intensities In 10 Cities
Intensities In 10 Cities est le second enregistrement en public de Ted Nugent, au concept original. Durant la série de concerts donnés pour promouvoir l’album Scream Dream, Gonzo décide de jouer une vingtaine de nouveaux morceaux. A l'issue de la tournée, il propose à Epic de garder les dix meilleurs titres captés dans 10 villes différentes, s'évitant ainsi des sessions studios. Neuf compositions originales jamais enregistrées auparavant, et une reprise tonitruante de Land of a thousand dances, constituent sa dernière publication pour sa maison de disques. Rien n’est à jeter, seuls les silences entre chaque plage viennent rompre la dynamique d’un live haut en couleur. Si aujourd’hui Ted Nugent me fait régulièrement grimacer de par la nature de ses propos souvent discutables (à la limite du complotisme, voire du racisme), le six-cordiste reste une légende incontournable du Hard Rock américain, dont le talent artistique vaut mieux que ses diatribes acerbes.
 

Hard 'N' Heavy

Anvil 1981 Hard 'N' Heavy
Anvil c’est avant tout l’histoire de 2 potes de lycée, Steve « Lips » Kudlow et Rob Reiner, qui décident de se lancer dans la folle aventure du Rock ‘N’ Roll. Le groupe émerge à Toronto en 1979 sous le nom de Lips pour se rebaptiser Anvil en 1981. Avec Hard ‘N’ Heavy,  le quatuor annonce d’emblée la couleur sur le contenu de cette première production. De Hard il est question avec At the apartment qui flirte avec AC/DC sans pour autant plagier, tandis que Ooh Baby et Bondage auraient pu figurer sur un disque de Ted Nugent. Quant au Heavy il est présent sur le reste de l’album avec notamment un Bedroom game qui sort du lot, et une bonne reprise de Paint it black. Souvent cité comme influence par Metallica, Anthrax ou Slash, les Canadiens ne verront jamais leur carrière vraiment décoller malgré des débuts prometteurs.
 

Welcome To Hell

Escroquerie musicale pour certains, génie blasphématoire pour d’autres, au début des eighties,  Venom ne laisse personne indifférent. Le trio se démarque de ses concurrents de la NWOBHM par une imagerie satanique et une approche minimaliste de la musique. Welcome To Hell, premier glaviot incantatoire de la formation de Newcastle, sort en 1981. Alliant la verve nihiliste du punk à l’énergie speed de Motörhead, Cronos et sa bande nous assène 11 titres dénués de toute finesse. Le son est crade, les vocaux éructés. Les musiciens ne sont pas des esthètes virtuoses façon Joe Satriani ou Yngwie Malmsteen, mais plutôt des bucherons massacrant la mélodie à grands coups de tronçonneuse (Red light fever). Entre un Schizoid qui vous vrille le cerveau et le venimeux Poison, Mayem with mercy nous offre 59 secondes de répit avant que Venom nous achève sur les incontournables Live like an angel (mon préféré) et Witching hour. Jouissif !!!