Sad Wings Of Destiny

Judas Priest 1976 Sad Wings Of Destiny
Paradoxalement, j’ai découvert Judas Priest en 1982 avec Sad Wings Of Destiny, alors que cette même année sortait l’incontournable Screaming For Vengeance. A la première écoute je n’ai pas accroché de suite, quelque peu rebuté par les vocalises de Rob Halford. Prenant le temps de m’approprier l’œuvre, la conclusion semble ensuite évidente : ce disque est une pièce maitresse de la discographie du groupe aux côtés de Screaming For Vengeance, Defender Of The Faith, Turbo, et Painkiller. Avec ce deuxième opus, le Priest défini presque tout ce que le Heavy Metal proposera par la suite en termes d’influences et de variations musicales. Si je devais convaincre les plus réticents d’entre vous, Victim of changes, qui ouvre l’album, fait toujours partie de la liste des morceaux joués en concert en 2022. Donc, même si le son peut paraitre un peu daté aujourd’hui, écoutez les enchainements Dreamer deceiver/Deceiver et Epitath/Island of domination.

Perfect Strangers

Deep Purple 1984 Perfect Strangers
Il aura fallu que j’assiste à la pitoyable et pathétique prestation de Ian Gillan au concert de Deep Purple lors de la quinzième édition du Hellfest, pour me replonger dans la discographie des britanniques. J’aurais pu choisir Machine Head ou In Rock, mais mon dévolu c’est porté sur Perfect Strangers. Pourquoi ? Tout simplement parce que c’est à mon humble avis, le dernier album digne d’intérêt enregistré par la formation légendaire, le "vrai" Deep Purple, avec Ritchie Blackmore aux guitares. Absent de la scène depuis 1976, le groupe se reforme en 1984, et sort en quelques mois leur onzième album majestueusement produit par Roger Gloger. Les morceaux s’enchainent à merveille alliant groove et mélodies entêtantes. Sans atteindre les sommets des deux albums précités, Perfect Strangers est un succès commercial indéniable, et restera le dernier témoignage artistique intéressant de musiciens qui ont su donner ses lettres de noblesse au Hard Rock.