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Masters Of Reality

Masters of reality 1988 Blue Garden
En appelant sa formation Masters Of Reality, Chris Goss, guitariste, chanteur et membre fondateur, a voulu rendre hommage à la troisième parution de Black Sabbath. Pourtant, The candy song nous rapproche plus de Led Zeppelin que de Tony Iommi et consort. L’album en lui-même, souvent associé au Stoner, évolue dans un registre plus proche du Hard Rock vieille école, avec des passages empruntés au Blues (John Brown, Gettin’ high, The eyes of Texas), à la musique Country américaine avec Lookin’ to get rite voire au Rock Alternatif avec Domino. Riche en sonorités et merveilleusement produit par Rick Rubin, dont l’éclectisme musical va de Run DMC à Slayer en passant par les Red Hot Chili Peppers et Metallica, The Blue Garden, l’autre titre du disque, fait figure d’ovni musical pour l’époque et ne trouvera pas son public. De nombreuses rééditions existent avec un autre visuel et des titres supplémentaires enchainés différemment.

Masters Of Reality 1988 Blue Garden
Pochette alternative de la version originelle

Surf Nicaragua

Sacred Reich voit le jour en 1985, à Phoenix. Groupe culte des eighties, la bande à Phill Rind n’arrivera cependant pas à se hisser au rang des incontournables stars du Thrash que sont Slayer, Anthrax ou Metallica. Bien plus engagé politiquement que ses contemporains, le groupe n’a aucune filiation avec une quelconque idéologie nazie. Surf Nicaragua, réquisitoire véhément contre l’administration Reagan, ouvre la bal de cet EP 4 titres (dans sa version vinyle) suivi de One nation, titre axé sur le jeu de batterie de Greg Hall. Une très bonne reprise de War pigs démarre la face B avant que Draining you of life, qui n’est pas sans rappeler Whiplash, vienne nous achever.  La version CD est agrémentée de Ignorance et Death squad, deux classiques enregistrés en public. Court mais intense, Surf Nicaragua reste un bon moyen de découvrir un quatuor peu médiatisé et sous-estimé.