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The Real Thing

Faith No More 1989 The Real Thing
Aujourd’hui, pour découvrir de nouvelles sensations musicales, il suffit de cliquer bêtement sur les liens proposés par n’importe quelle plateforme de streaming. Avant l’avènement d’internet, les choses étaient moins instantanées et un peu plus compliquées. En dehors des magazines spécialisés, un de mes critères de découverte, était de décortiquer les influences musicales de mes artistes préférés. C’est en voyant James Hetfield porter un t-shirt Faith No More que j’ai commencé à m’intéresser à ce groupe atypique dont la date de formation remonte à 1979. Dix ans plus tard, et après un changement de chanteur, The Real Thing vient me chatouiller les oreilles. Bien plus heavy que les Red Hot Chilli Pepers, la musique est un condensé d’influences allant du Jazz au Heavy Metal en passant par le Funk, le Rap et le Thrash. Du début à la fin les compos sont phénoménales, portées par la folie talentueuse de Mike Patton.
 

Torcha!

Waltari 1992 Torcha!
Waltari est au Heavy Metal ce que le gloubi-boulga est à Casimir : un savant mélange de substances antagonistes, qui une fois combinées avec subtilité et bien emballées, procure au consommateur averti un plaisir jubilatoire. Formé en 1986 à Helsinki, le quatuor peaufine son style en ingérant tout ce que le fan de Metal traditionnel peut détester : du Hip Hop, du Jazz, de la Techno, de la Pop, et j’en passe. Quand tout cela est dilué avec finesse avec des éléments de Punk, Thrash Metal voire Death metal, ça nous donne Torcha!, un album de musique barrée, bourré de hits. Du tubesque Light on en ouverture, à Vogue (reprise de Madona) en passant par Fool’s gold et Death party aux ambiances Bay Area Thrash Metal, Waltari nous ballade dans univers musical riche et coloré bien plus digeste que le gloubi-boulga de Casimir. Torcha! est un incontournable du Metal Fusion.
 

The Organization

The Organization 1993 The Organization
En 1991, confronté à différents problèmes, Death Angel et sa maison de disques se séparent, juste après la sortie du troisième album. La formation choisit de mettre sa carrière entre parenthèse lorsque Mark Osegueda (chant) quitte le groupe. Les quatre membres restants décident de poursuivre l’aventure sans lui, optant pour le patronyme de The Organization (nom faisant référence à un titre de l’indispensable Act III). Changement de nom, mais surtout, changement de style : du Thrash raffiné et technique on passe à du Metal Alternatif, plus accessible et plus en vogue à ce moment-là. Sans être mauvaise, cette première livraison a du mal à convaincre. Des relents funky par-ci (moins prononcés que chez Infectious Grooves), du Rock par-là, un peu de Thrash, un peu de guitare acoustique et quelques orchestrations, l’ensemble manque d’unité. Malgré certaines fulgurances (Lift, Bringer, Withdrawal), The Organization peinera à séduire les inconditionnels de la première heure.
 

Beat Me

Electric Eel Shock 2005 Beat Me
Intégristes de True Metal hostiles à la diversité artistique et au mélange des genres, épargnez-vous la lecture de ces quelques lignes. Pour les autres, je ne sais pas par quelle note commencer cette chronique tant il est difficile de qualifier la musique de ce Beat Me. On pense tour à tour à Black Sabbath, Queens Of The Stone Age, Led Zeppelin ou Pink Floyd… A la frontière du Hard Rock, du Stoner, et du Punk, Electric Eel Shock nous délivre 11 perles de musique bruyante et déjantée accompagnés d'une reprise toute personnelle et très réussie du Iron man de Black Sabbath. Ajoutez à cela des textes non dénués d’humour comme I can hear the sex noise, ou Rock & roll kills the blues, des musiciens qui maitrisent leur sujet et vous obtenez un album rafraichissant, qui, à défaut de plaire à tout le monde, ravira les plus ouverts d’entre vous.