Durant les mois de restrictions liés au Covid, certains artistes se sont
mis à taper le bœuf à distance pendant que d’autres, plus mercantiles,
donnaient des concerts diffusés en streaming, devant une assistance invisible
et silencieuse. Night Demon a
préféré sortir quatre inédits (uniquement disponibles en 45 T), aujourd’hui
regroupés sur Year Of The Demon, complétés de six reprises.
Fast bites (Le Griffe), 100 MPH (Cirith Ungol), The Sun Goes Down (Thin Lizzy), font partie d’un patrimoine musical dont on avait presque oublié
l’existence alors que
Wasted Years (Iron Maiden) semble plus convenu, et que la vraie surprise vient des live de
In trance et
I’m a robot man, vieux titres de Scorpions, qui voient Uli Jon Roth participer à la fête. Coté inédits, mis à part
Vystria flirtant avec le
speed/thrash du début 80, le reste sonne dans la tradition de ce que le groupe
a déjà produit.
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Harder And Heavier
Ceux qui s'intéressent à l'histoire du Hard Rock et du Heavy Metal devraient
savoir que l'origine du style remonte au Gospel. Ok, là je passe pour un fou
mais... Le gospel est à l'origine du Blues, composante essentielle avec le Rock de ce qui deviendra le Metal. Cette compilation est là pour rendre
hommage au Rock British des années soixante qui engendrera l'enfant terrible
qu'est le Punk, et son pendant tout aussi barré mais musicalement plus
structuré, le Hard Rock. Ces influences se feront ressentir chez un grand
nombre de groupes US des années 80 issus de la vague Glam/Hair Metal. Comme
toujours pour ce genre d'exercice, il y a du bon et du moins bon, mais
l'intérêt réside dans la palette hétéroclite des musiciens qui se livrent à l’expérience. Tous viennent d'univers différents, parfois antagonistes, pour
nous livrer une relecture personnelle et Heavy de standards oubliés.
Sympathique et divertissant !
NWOBHM
Sorti en 2018, cette compilation montrerait-elle le regain d’intérêt pour un
mouvement musical que d’aucuns jugent désuet et passéiste ? Ne perdons pas de
vue que la scène britannique des années 80, communément appelée
New Wave Of British Heavy Metal, restera une influence majeure pour des groupes de Speed, de Thrash, ou
de Black Metal. Metalucifer, Wolf, plus récemment, Night Demon, ont perpétué le style, bon an mal an, défiant toutes les modes avec plus ou
moins de succès. Aujourd’hui, succombant à la demande, certaines de ces
vieilles gloires britanniques se sont reformées le temps d’un concert ou d’un
nouvel album. Pour les béotiens, la liste des formations proposées ici est un
juste complément de
NWOBHM ’79 Revisited. Les incontournables Raven, Venom, Girlschool et consorts,
côtoient les moins médiatisés
Crucufixion, Tysondog, Warfare. On regrettera quand même l’absence de
Tank, Grim Reaper, Rock Goddess (à la place de
Girlschool ?) …
NWOBHM '79 Revisited
Quand on parle de Metal, personne ne peut nier les répercussions de la New
Wave Of British Heavy Metal, mouvement musical né en grande bretagne fin 70,
qui inspirera toute une génération de musiciens. En 1990, allant à l’encontre
des modes du moment, Lars Ulrich et Geoff Barton (journaliste musical
spécialiste du style) publient cette compilation. Les formations
sélectionnées, ont connu diverses fortunes, la plupart ayant disparues sans
jamais connaitre le succès. On regrettera la présence de groupes établis comme
Venom, Saxon, Iron Maiden, Def Leppard (faut bien vendre)
au détriment d’autres qui n’auraient pas démérités :
Battleaxe, Atomkraft, Aragorn… Sans surprise, figurent également
Diamond Head et
Sweet Savage, influences assumées de Metallica. Au chapitre des bonnes découvertes,
Weapon, Hollow Ground, A-II-Z, Black Axe, Sledgehammer. Le son peut s’avérer inégal, nous plongeant dans un passé lointain, mais,
pour les néophytes curieux ou les nostalgiques cette compil reste une bonne
découverte.
Treason (A-II-Z)
Red lights (Black Axe)
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