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A Time Of Changes

Blitzkrieg 1985 A Time Of Changes
Novembre 1984, Metallica sort un maxi 45T intitulé Creeping Death. En face B, deux reprises cataclysmiques : Am I evil de Diamond Head et le titre éponyme d’un groupe nommé Blitzkrieg. Ce dernier sort A Time Of Changes, quelques mois après la déflagration Creeping Death. C’est là tout son malheur. Ce titre joué par Lars & Co, surpasse de la tête et des épaules l’original. Le chant de James Hetfield, tout juvénile qu’il soit, est bien plus convaincant que celui de Brian Ross. En prenant ce seul morceau comme valeur étalon, c’est l’album entier qui souffre d’un manque de puissance, et s’avère ennuyeux sur la durée. Je n’ai jamais compris l’engouement pour cette formation qui doit sans doute (comme Diamond Head) une partie de sa notoriété, au fait qu’une de leur chanson ait été reprise par Metallica. En guise de guerre éclair, nous avons juste droit à un pétard mouillé.
 
Blitzkrieg

Armageddon

Savior

NWOBHM

Sorti en 2018, cette compilation montrerait-elle le regain d’intérêt pour un mouvement musical que d’aucuns jugent désuet et passéiste ? Ne perdons pas de vue que la scène britannique des années 80, communément appelée New Wave Of British Heavy Metal, restera une influence majeure pour des groupes de Speed, de Thrash, ou de Black Metal. Metalucifer, Wolf, plus récemment, Night Demon, ont perpétué le style, bon an mal an, défiant toutes les modes avec plus ou moins de succès. Aujourd’hui, succombant à la demande, certaines de ces vieilles gloires britanniques se sont reformées le temps d’un concert ou d’un nouvel album. Pour les béotiens, la liste des formations proposées ici est un juste complément de NWOBHM ’79 Revisited. Les incontournables Raven, Venom, Girlschool et consorts, côtoient les moins médiatisés Crucufixion, Tysondog, Warfare. On regrettera quand même l’absence de Tank, Grim Reaper, Rock Goddess (à la place de Girlschool ?) …
 

The Classics: The Maiden Years

Paul Di' Anno : LA VOIX DE MAIDEN. Ceux qui, comme moi, ont découvert la Vierge De Fer au travers de ses deux premiers disques peuvent difficilement me contredire. Bruce Dickinson a certainement contribué à accroitre la popularité du groupe, mais, je trouve ses vocalises souvent pénibles. Alors oui, on peut reprocher à Paul de surfer sur la notoriété de ses ex comparses, mais en comparant les vieux classiques chantés par l’un et par l’autre, le manque d’émotion et le coté clinique de Dickinson contraste avec le feeling de Di’ Anno. C’est donc un vrai plaisir de redécouvrir la quasi intégralité du premier Iron Maiden (seul Transylvania manque à l’appel), complétés par Wrathchild, Murders in the rue morgue, Killers (2eme opus), et Sanctuary et Women in uniform, parus initialement en 45T. Interprétés avec un peu plus de hargne que les originaux, Paul vit sa musique, Bruce ne fait que chanter.

Wrathchild

Charlotte the harlot

Murders in the rue morgue

NWOBHM '79 Revisited

Quand on parle de Metal, personne ne peut nier les répercussions de la New Wave Of British Heavy Metal, mouvement musical né en grande bretagne fin 70, qui inspirera toute une génération de musiciens. En 1990, allant à l’encontre des modes du moment, Lars Ulrich et Geoff Barton (journaliste musical spécialiste du style) publient cette compilation. Les formations sélectionnées, ont connu diverses fortunes, la plupart ayant disparues sans jamais connaitre le succès. On regrettera la présence de groupes établis comme Venom, Saxon, Iron Maiden, Def Leppard (faut bien vendre) au détriment d’autres qui n’auraient pas démérités : Battleaxe, Atomkraft, Aragorn… Sans surprise, figurent également Diamond Head et Sweet Savage, influences assumées de Metallica. Au chapitre des bonnes découvertes, Weapon, Hollow Ground, A-II-Z, Black Axe, Sledgehammer. Le son peut s’avérer inégal, nous plongeant dans un passé lointain, mais, pour les néophytes curieux ou les nostalgiques cette compil reste une bonne découverte.

Set the stage alight (Weapon)

Treason (A-II-Z)

Red lights (Black Axe)

Burn This Town

Au palmarès des pochettes les plus moches, Battleaxe peut postuler pour la première place aux cotés de Torch ou Riot. L’album a d’ailleurs changé d’illustration à 3 reprises, c’est dire. Attardons-nous maintenant sur le contenu. 1983 : on baigne dans la NWOBHM. Ce qui frappe d’entrée à l’écoute de Burn This Town, c’est la qualité du mix. Chaque instrument est audible, chose rare pour les groupes de cette génération. Dommage que la production manque de puissance. Ready To Deliver, qui ouvre le bal, n’est pas sans rappeler, avec Burn This Town, les premiers albums de Saxon, et, Her Mama Told Her les vieux Judas Priest. Le riff sautillant de Runnin’ Outta Time, s'écarte un peu des poncifs du genre et se laisse écouter en tapant du pied. Hands Off, dont le solo fait penser à ceux de Freebird ou Highway Song, conclu un album pas révolutionnaire, mais agréable à écouter.
 
Troisième illustration de la réédition de 2013

Welcome To Hell

Escroquerie musicale pour certains, génie blasphématoire pour d’autres, au début des eighties,  Venom ne laisse personne indifférent. Le trio se démarque de ses concurrents de la NWOBHM par une imagerie satanique et une approche minimaliste de la musique. Welcome To Hell, premier glaviot incantatoire de la formation de Newcastle, sort en 1981. Alliant la verve nihiliste du punk à l’énergie speed de Motörhead, Cronos et sa bande nous assène 11 titres dénués de toute finesse. Le son est crade, les vocaux éructés. Les musiciens ne sont pas des esthètes virtuoses façon Joe Satriani ou Yngwie Malmsteen, mais plutôt des bucherons massacrant la mélodie à grands coups de tronçonneuse (Red light fever). Entre un Schizoid qui vous vrille le cerveau et le venimeux Poison, Mayem with mercy nous offre 59 secondes de répit avant que Venom nous achève sur les incontournables Live like an angel (mon préféré) et Witching hour. Jouissif !!!