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Nightmare At Maple Cross

Girlschool 1986 Nightmare At Maple Cross
Girlschool est sans doute le premier groupe entièrement féminin à s’être imposé de façon crédible et durable sur la scène Hard Rock, bénéficiant régulièrement des coups de pouce de Lemmy. Après trois albums n’ayant rien à envier à leurs homologues masculins, la formation s’oriente vers une musique plus commerciale qui fera chuter sa cote de popularité. Les problèmes du label Bronze Records (dont Motörhead fera aussi les frais), n’arrangent rien. C’est dans un contexte peu favorable et un passage à vide de trois années que Nightmare At Mapple Cross voit le jour. Renouant avec Vic Maile, producteur originel ayant contribué au succès des 2 premières parutions du groupe, le gang revient à ses racines musicales. Sans atteindre l’intensité de Demolition ou de Hit And Run, ce sixième opus, plus qu’honorable, ne trouvera pas son public. En 1991 GWR le rééditera sur le même support que Take A Bite, son successeur.
 

World Gone Mad

CJSS 1986 World Gone Mad
CJSS acronyme de Chastain (guitares), Jinkens (chant), Skimmerhorn (basse), Sharp (batterie), est un des groupes de David Taylor Chastain, stakhanoviste de la six cordes. C’est à Black Dragon Records, label français, que l’on doit la découverte de ce disque dans nos contrées. S’inscrivant dans la mouvance du moment, CJSS s’appuie sur les talents d’un virtuose de la guitare aux influences néoclassiques. Moins pompeux et démonstratif dans la forme qu’un Yngwie Malmsteen (qui fait alors figure de référence), ou que la plupart des productions de l’écurie de Mike Varney, les 4 de Cincinnati nous délivre avec World Gone Mad, un solide album de Heavy Metal. De l’énergique Hell on earth à Welcome to damnation et sa rythmique entêtante, en passant par une reprise réussie de Communication breakdown (Led Zeppelin), CJSS domine son sujet. Living in an exhile clôture admirablement une œuvre ou chaque musicien tient sa place avec maitrise et brio.
 
 
La version disponible ici est amputée de la reprise de Led Zeppelin, Communication breakdown.

Danger de vie

Quand sort ce deuxième 33 tours de Killers, Bruno Dolheguy a dû faire face à la fronde de ses quatre partenaires de jeu, partis former Titan. Enregistré avant leur départ, aléas du « music business » ou stratégie commerciale délibérée, l’album sortira paradoxalement quelques semaines après celui de ses ex-comparses, sur le même label (Sydney Productions), et souffrant des mêmes carences sonores. L’hymne Heavy metal kids ouvre le bal de fort belle manière suivi de L’assassin, morceau à tiroirs à la mélodie imparable, pièce maitresse de Danger De Vie. S’en suivent l’énergique Bouffon, le dispensable instrumental Parabellum et le speedé Maitre du métal. Cédant à la mode du moment on retrouve l’incontournable et réussie balade Délire de mort. L’album s’achève sur le vindicatif Minorité et le très surprenant et décalé A la santé de Bon (hommage à Bon Scott). Si je devais résumer le match : Killers 1 Titan 0.

Heavy metal kids

L'assassin

Maitre du métal

Titan

1986, Killers se voit amputé des quatre cinquièmes de ses membres, laissant Bruno Dolheguy seul aux commandes du groupe basque. De cette séparation naitra Titan qui enregistre dans la foulée son premier album. La production, comme souvent pour les groupes français de l’époque, n’est pas franchement au rendez-vous, et, sans être foncièrement mauvais, on a du mal à accrocher à un disque, qui, après trois premiers titres efficaces, s’essouffle un peu. En comparaison, Danger De Vie de Killers, sorti trois mois plus tard, avec les mêmes musiciens, contient des morceaux plus convaincants dans un registre musical identique. Ironie du sort, Titan ne produira plus rien en studio, sortira un ultime album live et se séparera en 1989, alors que Bruno Dolhéguy et Killers continueront leur petit bonhomme de chemin, envers et contre tous, proposant à ce jour avec dix-sept albums studio, une des discographies les plus fournie du Metal Français.

Depths of death

Formé à Sacramento en 1984, Sentinel Beast fait partie de ces nombreux groupes prometteurs de la scène Speed/Thrash californienne du milieu des années 80 qui, après la sortie d’un unique album, disparaitra presque aussi rapidement qu'il était apparu. Depths of death, dans son genre, est plutôt efficace sans vraiment révolutionner le style. Faisant penser à du Iron Maiden sous amphétamine, avec une basse omniprésente, l’album lorgne également vers le Doomsday for deceiver de Flotsam And Jetsam. Particularité du combo, c'est une chanteuse du nom de Debbie Gunn qui officie derrière le micro et qui s'en tire avec les honneurs. C’est sur un Phantom of the opera survitaminé que se clôture en beauté un disque agréable à écouter pour les fans de Thrash des années 80. A noter que le bassiste Mike Spencer ira remplacer, au sein de Flotsam And Jetsam, un certain Jason Newsted parti rejoindre Metallica en pleine ascension.