World Gone Mad

CJSS 1986 World Gone Mad
CJSS acronyme de Chastain (guitares), Jinkens (chant), Skimmerhorn (basse), Sharp (batterie), est un des groupes de David Taylor Chastain, stakhanoviste de la six cordes. C’est à Black Dragon Records, label français, que l’on doit la découverte de ce disque dans nos contrées. S’inscrivant dans la mouvance du moment, CJSS s’appuie sur les talents d’un virtuose de la guitare aux influences néoclassiques. Moins pompeux et démonstratif dans la forme qu’un Yngwie Malmsteen (qui fait alors figure de référence), ou que la plupart des productions de l’écurie de Mike Varney, les 4 de Cincinnati nous délivre avec World Gone Mad, un solide album de Heavy Metal. De l’énergique Hell on earth à Welcome to damnation et sa rythmique entêtante, en passant par une reprise réussie de Communication breakdown (Led Zeppelin), CJSS domine son sujet. Living in an exhile clôture admirablement une œuvre ou chaque musicien tient sa place avec maitrise et brio.
 
 
La version disponible ici est amputée de la reprise de Led Zeppelin, Communication breakdown.

The Organization

The Organization 1993 The Organization
En 1991, confronté à différents problèmes, Death Angel et sa maison de disques se séparent, juste après la sortie du troisième album. La formation choisit de mettre sa carrière entre parenthèse lorsque Mark Osegueda (chant) quitte le groupe. Les quatre membres restants décident de poursuivre l’aventure sans lui, optant pour le patronyme de The Organization (nom faisant référence à un titre de l’indispensable Act III). Changement de nom, mais surtout, changement de style : du Thrash raffiné et technique on passe à du Metal Alternatif, plus accessible et plus en vogue à ce moment-là. Sans être mauvaise, cette première livraison a du mal à convaincre. Des relents funky par-ci (moins prononcés que chez Infectious Grooves), du Rock par-là, un peu de Thrash, un peu de guitare acoustique et quelques orchestrations, l’ensemble manque d’unité. Malgré certaines fulgurances (Lift, Bringer, Withdrawal), The Organization peinera à séduire les inconditionnels de la première heure.