Electric

Plantons le décor. 1987: la scène est partagée entre le Speed/Thrash d’un côté et le Glam Metal de l’autre. Le rock dur façon AC/DC ou Motörhead ne fait plus recette, ringardisé par une meute de jeunes loups au look féminisé, cheveux permanentés, maquillés de la tête aux pieds et engoncés dans leur Spandex moule burnes. Entre un Thrash jugé trop agressif pour ses oreilles fragiles et, la musique sirupeuse pour adolescentes prépubères, proposée par les formations de Hair Metal, le hardos n’y trouve pas son compte. Le salut viendra d’un groupe quasi inconnu de la sphère hard : The Cult. Arrivant directement du milieu Rock Gothique, Ian Astbury et Billy Duffy s’adjoignent les services de Rick Rubin (producteur de Slayer). Le résultat : un des meilleurs disques de Hard Rock de la décennie. Morceaux à écouter en priorité : TOUS. A noter une reprise réussie de Born to be wild.
 

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