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Surfing With The Alien
Le Metal instrumental, à de rares exceptions, n’est pas ma tasse de thé.
Autant dire que j’aborde cette chronique avec une certaine dose de mauvaise
foi. Unanimement reconnu par la critique à sa sortie,
Surfing With The Alien ne me fait
ni chaud ni froid. Si je devais noter ce disque sur la maitrise et la
virtuosité de Joe Satriani, nul doute que j’aurais mis entre 4 et 5, sauf que pour moi, la musique est
avant tout une affaire d’émotions avant d’être une histoire de technique.
Quand j’écoute cet album il ne me procure aucune érection pilaire. Seuls
Satch boogie et
Circles ont réussi à me faire
secouer la tête et frémir les tympans. Maintenant à choisir entre le Metal
néo-classique ennuyeux d’un
Yngwie Malmsteen, autre adepte de la masturbation guitaristique rébarbative, et les mélodies
plus abordables du Satch, je choisis la musique du prof de guitare de Kirk
Hammet.
Pochette alternative de la réédition de 2018
Headhunter
Si les banques, le chocolat et les montres font la fierté de la Suisse, la
confédération peut se targuer d’avoir compté en son sein des formations dont
la réputation musicale a dépassé le simple statut de la notoriété locale.
Hellammer/Celtic Frost, Coroner, Samael, Gothard et
Krokus ont largement contribué à
porter haut et par-delà les frontières, l’étendard du Metal helvète. Souvent
traité comme un simple clone d’AC/DC, Krokus, avec Headhunter, a de quoi faire taire ses détracteurs. Le travail de Tom Allom (producteur
attitré de Judas Priest) confère à ce disque une véritable identité dès les premières mesures du
titre éponyme. Eat the rich, mid tempo efficace sera repris par David Ellefson (Megadeth) sur l’album No Cover, tandis que Ready to burn se
paie le luxe de voir Rob Halford venir pousser la chansonnette. Le meilleur
d’un Krokus à son apogée, le
groupe s’orientant ensuite vers une musique plus commerciale.
Another Way To Shine
Carnage, Carcass, Arch Enemy : Michael Amott est
unanimement reconnu dans le milieu du Death Metal. En 1992, bien qu’il soit
encore membre de Carcass, il fonde Spiritual Beggars avec
la complicité de Ludwig Witt (batterie, percussions), et Christian ‘’ Spice’’
Sjöstrand (basse, chant). La musique du trio est aux antipodes de ce que le
guitariste a pu produire jusque-là, prônant un retour aux racines du Heavy
Metal. Alors que le Grunge dépressif, en vogue à cette époque, s’empare des
codes et styles sociétaux du moment, faisant notamment l’impasse sur les soli
de guitares si caractéristiques du Hard Rock,
Another Way To Shine revisite la
richesse musicale des années 70 avec brio en nous plongeant dans un Stoner aux
ambiances variées, illuminé par la virtuosité et la sensibilité d’un
six-cordiste inspiré. Avec ce premier album nominé aux Grammy suédois,
Spiritual Beggars s’érige en
figure de proue du Stoner européen.
Pochette alternative de la réédition de 2007
Masters Of Reality
En appelant sa formation
Masters Of Reality, Chris Goss, guitariste, chanteur et membre fondateur, a voulu rendre
hommage à la troisième parution de Black Sabbath. Pourtant, The candy song nous
rapproche plus de Led Zeppelin que
de Tony Iommi et consort. L’album en lui-même, souvent associé au Stoner,
évolue dans un registre plus proche du Hard Rock vieille école, avec des
passages empruntés au Blues (John Brown, Gettin’ high, The eyes of Texas), à la musique Country américaine avec
Lookin’ to get rite voire au Rock
Alternatif avec Domino. Riche en sonorités et merveilleusement produit par Rick Rubin, dont
l’éclectisme musical va de
Run DMC à
Slayer en passant par les
Red Hot Chili Peppers et
Metallica, The Blue Garden, l’autre titre du disque, fait figure d’ovni musical pour l’époque et ne
trouvera pas son public. De nombreuses rééditions existent avec un autre
visuel et des titres supplémentaires enchainés différemment.
Pochette alternative de la version originelle
Kick Out The Jams
Wayne Kramer nous a quitté le 02 février 2024. Ce nom ne dit peut-être plus
grand-chose à la nouvelle génération de Metalheads, pourtant il est à
l’origine d’un groupe qui a ajouté sa pierre à l’édifice du patrimoine
culturel du Heavy Metal : MC5. Fondé en 1964, la formation s’inscrit dans la mouvance de la contreculture
américaine, militant pour le droit des noirs et appelant à la révolution.
Kick Out The Jams, enregistré live dans leur fief de Detroit, est un condensé d’énergie Rock
agrémenté de touches d’Acid Jazz, de psychédélisme et de Blues. L’Amérique de
68 n’avait jamais entendu un tel déluge de décibels, porté par un discours insurrectionnel ultra politisé, qui valut à Kramer et sa bande d’être surveillé
par le F.B.I. Blue Oyster Cult, Monster Magnet, Pearl Jam, Rage Against The Machine, Entombed... tous ont été inspirés par ce précurseur du Punk et du Hard Rock. Culte!
Rock 'N' Roll
« We are Motörhead and we play Rock 'N' Roll! » : Lemmy l’a clamé sur toutes les scènes du monde, il était donc naturel qu’un de ses albums s’intitule sobrement Rock ‘N’ Roll. Le magazine Classic Rock considère cette œuvre comme étant la pire de la discographie du groupe. Qu’en est-il vraiment ? Déjà, le quatuor voit le retour de son emblématique batteur Phil ‘Animal’ Taylor, et ça se sent dès le premier titre éponyme. Ensuite, la production de Guy Bidmead est bien meilleure que celle catastrophique de Bill Laswell sur Orgasmatron. Enfin, si on retire l’inutile « spoken words » qu’est Blessing et le quelconque Blackheart, le reste est plutôt bon. A noter que Eat the rich a été composé pour figurer sur la bande son du film du même nom, et contribuera au succès grandissant de Motörhead outre atlantique. Verdict: Rock ‘N’ Roll est sympathique à écouter.
Twin Peaks
Mountain voit le jour en 1969 à Long Island. Emmené par Leslie West, son emblématique guitariste, et Felix Pappalardi, bassiste/chanteur/producteur, le trio est considéré comme la réponse américaine à Cream (Pappalardi a produit Disraeli Gears). Enregistré au Japon, Twin Peaks sort en 1974, sous la forme d’un double album. Ce live contient le pire et le meilleur de ce que les groupes de cette génération étaient capables de produire. Le pire : un pénible solo de guitare enchainé à un Nantucket sleighride dépassant les 30 minutes d’improvisation. A cause des limitations techniques de l’époque, le morceau sera divisé en deux parties. Le meilleur : l’alternance du chant éraillé de Leslie avec celui plus clair de Felix. A écouter : Theme for an imaginary western, l’incontournable Mississipi queen, Silver Paper et Roll over Beethoven (Chuck Berry). Un disque moyen d'un pilier du Hard Rock américain, qui influencera de nombreuses formations de Stoner.
Volume VI Warts n' All
Août 2020, en pleine pandémie, les Australiens publient ce message :
« F@#k you Corona virus! Alors que le monde est effrayé par le sang, la
sueur et la bière, Mammoth Mammoth ne peut tout simplement plus exister. On dégage d’ici ! ». Je ne donnais pas cher de la suite de la carrière du groupe. Un an plus
tard, la formation melbournienne ressuscite, un nouveau contrat discographique
en poche, et un album en prévision. Repoussé, COVID oblige, c’est en novembre
2023 que sort Volume VI Warts n’ All. D’entrée Hell’s likely donne le
ton, sonnant comme G.B.H., tandis que le reste du répertoire est plus typé Hard Rock/Metal, croisement
entre Motörhead et
Black Sabbath (Epitome
et son clin d’œil à Paranoid). Le son est brut, sans fioritures, un live authentique
avec tous ses défauts (*).
Mammoth Mammoth ne réinvente rien,
on aime ou on n’aime pas. Moi je valide.
(*) Traduction en français de warts and all.
(DLR Band)
Quand David Lee Roth quitte
Van Halen en 1985, la formation
est alors à son pic de popularité. En moins de dix ans, le fantasque chanteur
est devenu un des showman les plus célèbres du monde, une icône du Hard US.
Son départ en laisse plus d’un perplexe. En s’entourant de Steve Vai (guitare)
et de Billy Sheehan (basse), deux maestros dans leur domaine, il crée pourtant
la surprise. Les succès commerciaux de ses deux premiers disques lui donneront
provisoirement raison. Sauf que les choses se gâtent quand Vai et Sheehan
décident de poursuivre en solo. C’est alors une lente dégringolade. En
s’accoquinant, entre autres, avec John Lowery alias John 5 (futur
2wo, Marilyn Manson, Rob Zombie, Mötley Crüe), il sortira (DLR Band) dans un
quasi anonymat. C’est regrettable pour un album bien moins commercial que
Skyscraper, qui saura satisfaire les adeptes d’Eat ‘Em And Smile
ou du premier Van Halen.
Doremi Fasol Latido
L’annonce du décès de Nick Turner, co-fondateur de Hawkwind, m’a donné envie
de me replonger dans la musique de ce groupe britannique. J’ai jeté mon dévolu
sur Doremi Fasol Latido, pour deux raisons. La première: cette troisième
production voit l’arrivée d’un certain Ian Fraser Kilmister, dit Lemmy, qui y
fait ses débuts discographiques en tant que bassiste, alors qu’il postulait
pour être guitariste. Il signe et chante The watcher, titre repris plus tard
sur le premier disque de Motörhead. La seconde: bien qu’éloignée des standards
du Metal actuel, la musique d’Hawkwind reste une référence majeure pour
certains groupes de Stoner. Brainstorm a été repris par Monster Magnet sur l'album Superjudge. Son leader, Dave Wyndorf, n’a jamais caché son amour pour le Space Rock des
londoniens. Si vous aimez les voyages musicaux planants, un peu barrés,
emprunts de littérature de science-fiction à la Michael Moorcock, laissez-vous
bercer par Doremi Fasol Latido.
Done With Mirrors
En 1979 le torchon brule entre Steven Tyler et Joe Perry. Le guitariste
laissera tomber l’affaire pendant l’enregistrement de
Night In The Ruts, pour se lancer en solo avec
Joe Perry Project : réussite
anecdotique. Plombé également par le départ de Brad Whitford, c’est un
Aerosmith bien mal en point, avec
un Steven Tyler rongé par des abus en tous genres, qui sort
Rock In A Hard Place en août 1982
: succès mitigé. Il n’en fallait pas plus aux antagonistes d’hier pour
mettre de côté leurs différents et s’accorder à enregistrer de nouveau
ensemble. Done With Mirrors permet
au gang de boston de revenir timidement sur le devant de la scène avant leur
fructueuse collaboration avec les rappeurs de
Run DMC. Sans être comparable à
Toys In The Attic ou
Rocks, l’album reste un bon cru, annonçant les prochaines orientations musicales
des incontournables Permanent Vacation, Pump et
Get A Grip.
Intensities In 10 Cities
Intensities In 10 Cities est le
second enregistrement en public de
Ted Nugent, au concept original. Durant la série de concerts donnés pour promouvoir
l’album Scream Dream, Gonzo décide de jouer une vingtaine de nouveaux morceaux. A l'issue de la
tournée, il propose à Epic de garder les dix meilleurs titres captés dans 10
villes différentes, s'évitant ainsi des sessions studios. Neuf compositions
originales jamais enregistrées auparavant, et une reprise tonitruante de
Land of a thousand dances, constituent sa dernière publication pour sa maison de disques. Rien n’est à
jeter, seuls les silences entre chaque plage viennent rompre la dynamique d’un
live haut en couleur. Si aujourd’hui
Ted Nugent me fait régulièrement
grimacer de par la nature de ses propos souvent discutables (à la limite du
complotisme, voire du racisme), le six-cordiste reste une légende
incontournable du Hard Rock américain, dont le talent artistique vaut mieux
que ses diatribes acerbes.
Out Of The Cellar
Quand on entend parler de Glam Metal, les noms cités le plus régulièrement
sont Mötley Crüe, Twisted Sister, Guns N’ Roses, Poison… Celui de Ratt semble avoir
sombré dans les méandres de l'oubli. Le groupe faisait pourtant partie des
plus grosses formations du genre, souvent annoncé comme successeur d'Aerosmith
(risible). Fort d’une notoriété grandissante après la parution de leur premier
disque (Ratt 1983), la formation
signe avec Atlantic Records et enregistre
Out Of The Cellar. À sa sortie, les ventes dépasseront celles de
Shout At The Devil. Aujourd'hui, l'œuvre des rongeurs souffre de la comparaison avec celle de
Mötley Crüe. Si la maîtrise technique de Warren DeMartiny et Robbin Crosby est
indiscutable, elle est au service d'une musique commerciale orientée Pop Metal
gentillet qui me fait mal aux tympans. Certifié multi platine, l’album
propulse les californiens au rang de megastar du Hard U.S., alors que leur
héritage musical reste anecdotique.
On Your Feet Or On Your Knees
Quand on parle de la genèse du Hard Rock, on évoque souvent la Grande Bretagne
et ses deux représentants emblématiques :
Deep Purple et
Led Zeppelin. Pourtant dès 1967, à Long Island, émerge une formation atypique à l’étrange
patronyme : Blue Öyster Cult. Après des débuts difficiles et trois albums studios,
On Your Feet Or On Your Knees est
le premier témoignage live des New-Yorkais. A la croisée des chemins du
psychédélisme des Doors, de l’énergie Protopunk de
MC5 ou de l’Acid Rock de
Steppenwolf, B.O.C. délivre une musique
racée, illuminée par les influences Jazz de Donald Roeser. Écoutez
Buck’s boogie et vous comprendrez
que le bonhomme n’a rien à envier à Jimmy Page ou Ritchie Blackmore. Puisant
équitablement dans sa discographie, avec en prime
Maserati GT (I ain’t got you) et
Born to be wild, ce disque est un bon moyen de découvrir le répertoire d’un groupe hors
norme.
Solid As A Rock
Avec Les Variations, Volcania et Trust, Shakin' Street fait partie des toutes premières formations françaises à jouer du Hard Rock. Emmené par la chanteuse Fabienne Essaïgh (alias Fabienne Shine), le groupe, souffre malheureusement d’instabilité chronique, et verra passer en son sein quelques pointures du Rock hexagonal : Corine Marienneau, Louis Bertignac (Téléphone) et Norbert Krief (Trust). Shakin’ Street, deuxième parution des parisiens, sort sous la houlette d’un producteur/manager de renom, Sandy Pearlman (The Dictators, Blue Öyster Cult, Black Sabbath) et avec la présence d’un invité de marque en la personne de Ross Friedman (plus connu sous le nom de Ross The Boss, ex The Dictators et futur Manowar). Malgré ce casting international, Solid As A Rock (l’autre nom de l’album) ne trouvera pas son audience. Bien que prometteur et faisant partie des meilleures productions françaises du genre, le public jettera son dévolu sur un Trust plus virulent chantant en français.
It's Five O'clock Somewhere
Avec le succès d'Appetite For Destruction, Guns N’ Roses connaît une
ascension vertigineuse Pourtant tout n’est pas rose au pays des
Guns. Les premières fissures ne tardent pas à apparaitre: Steven Adler est
licencié et remplacé par Matt Sorum (The Cult) pour l’enregistrement du diptyque
Use Your Illusion; Izzy Straddlin, usé par les frasques de son égocentrique chanteur, claque
la porte; Gilby Clarke lui succède pour être viré à son tour après la tournée
de 1994. Dans ce contexte chaotique, Slash continue de composer pour le
prochain disque. Axl Rose refusant tout en bloc, l’homme au chapeau ne se
démonte pas. Il fonde
Slash’s Snakepit avec ses (ex)
comparses Matt et Gilby, épaulé par Mike Inez (Alice In Chains) et Eric Dover. Il utilisera sur
It’s Five O’ Clock Somewhere le
travail rejeté par Axl. Sans égaler
Appetite For Destruction, l’album, condensé du talent du guitariste, vaut largement le détour.
Ten Years Of Crap - Live -
Trois ans après Rebel Dayz, nos 3 pistoleros de Basse-Saxe sont de retour avec un double album
enregistré en public. Ten Years Of Crap – Live –, commémore plus de dix années
d’existence vouée au sacrosaint Rock ‘N’ Roll tant défendu par Lemmy. Les
quatre réalisations studio sont passées en revue avec une surreprésentation
étonnante de Nitrogods (paru en 2012). Le groupe ne s’embarrasse pas de
superflu, ça sonne authentique. Forcément, on pense à Motörhead, influence
assumée par Claus « Oimel » Larcher pour lancer Damn right, titre sur lequel
Henny Wolter semble, durant quelques notes, habité par l’esprit de « Fast »
Eddie Clarke qu’il a côtoyé dans Bastards. Un peu de wah-wah, pas mal de
slide, un duel basse/guitare sur un Back home aux accents de
Thin Lizzy, en dix-neuf titres, Nitrogods nous raconte toute l’histoire du
Hard Rock avec l’adhésion d’un public que l’on aurait aimé plus présent.
Perfect Strangers
Il aura fallu que j’assiste à la pitoyable et pathétique prestation de Ian Gillan au concert de Deep Purple lors de la quinzième édition du Hellfest, pour me replonger dans la discographie des britanniques. J’aurais pu choisir Machine Head ou In Rock, mais mon dévolu c’est porté sur Perfect Strangers. Pourquoi ? Tout simplement parce que c’est à mon humble avis, le dernier album digne d’intérêt enregistré par la formation légendaire, le "vrai" Deep Purple, avec Ritchie Blackmore aux guitares. Absent de la scène depuis 1976, le groupe se reforme en 1984, et sort en quelques mois leur onzième album majestueusement produit par Roger Gloger. Les morceaux s’enchainent à merveille alliant groove et mélodies entêtantes. Sans atteindre les sommets des deux albums précités, Perfect Strangers est un succès commercial indéniable, et restera le dernier témoignage artistique intéressant de musiciens qui ont su donner ses lettres de noblesse au Hard Rock.
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