Dans les années 80, ADX était une
figure de proue du Heavy Metal à la française. Malgré des critiques peu
élogieuses dans Enfer Magazine à la sortie d’Exécution, la formation obtient au fil du temps et des albums, un succès national.
Jouissant d’une réputation grandissante en dehors de l’hexagone, les
franciliens attirent l’attention d’un des plus gros labels allemands du
moment, Noise Records. Avec la promesse d’assurer une bonne exposition
médiatique et une meilleure distribution internationale,
Weird Visions sera produit chez
nos voisins teutons. Seule obligation, chanter en Anglais, afin de toucher une plus large audience. Ce choix déconcerte une partie du public français qui boude
un album pourtant bien produit et bien exécuté. Comble de malchance, Noise, au
bord du dépôt de bilan, n’assurera pas la promotion de
Weird Visions, transformant les rêves de conquête du groupe en échec commercial,
et précipitant la mise en veille de ses activités.
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Be My Slave
Formé en 1980, Bitch est le
premier groupe signé par Brian Slagel (découvreur de talents qui a lancé les
carrières de Metallica, Ratt, Slayer et consort). Emmenée
par Betsy « Bitch » Weiss, la formation enregistre en 1982 le titre
Live for the whip pour la très
prisée compilation Metal Massacre. Suivent le EP Damnation Alley, puis l’album Be My Slave (1983). S’appuyant sur les charmes de sa chanteuse qui joue les Maîtresses
dominatrices, les Angelenos (habitants de Los Angeles) optent pour une image
BDSM, signant des titres sans équivoque :
Be my slave, Leatherbound. Coté musique, c’est du Heavy Metal américain typé eighties, rugueux
dans la production, sonnant parfois punk. Sans être renversant artistiquement,
Be My Slave choquera les puritains
réactionnaires du PMRC de Tipper Gore, qui s’appuieront sur sa pochette et le
contenu des paroles pour dénoncer la dangerosité de la musique sur «
l’innocente jeunesse américaine ».
Hard 'N' Heavy
Anvil c’est avant tout l’histoire
de 2 potes de lycée, Steve « Lips » Kudlow et Rob Reiner, qui décident de se
lancer dans la folle aventure du Rock ‘N’ Roll. Le groupe émerge à Toronto en
1979 sous le nom de Lips pour se
rebaptiser Anvil en 1981. Avec
Hard ‘N’ Heavy, le quatuor annonce d’emblée la couleur sur le contenu de cette
première production. De Hard il est question avec
At the apartment qui flirte avec
AC/DC sans pour autant plagier,
tandis que Ooh Baby et
Bondage auraient pu figurer sur un
disque de Ted Nugent. Quant au Heavy il est présent sur le reste de l’album avec notamment un
Bedroom game qui sort du lot, et
une bonne reprise de Paint it black. Souvent cité comme influence par
Metallica, Anthrax ou
Slash, les Canadiens ne verront jamais leur carrière vraiment décoller malgré des débuts prometteurs.
Riot Live
J’ai découvert Riot sur la compilation Monsters Of Rock, où figuraient également Rainbow, Scorpions, Saxon et d’autres. Pourquoi je vous dis cela ? Tout simplement parce-que Riot Live est de la même teneur que le petit uppercut que j’avais pris en pleine poire, en écoutant Road racin’ sur la compil susnommée, sauf qu’ici c’est l’album complet qui vous met K.O. Sorti en 1989, la captation a pourtant eu lieu en 1980, lors d’un concert à l’Hammersmith Odeon. A cette époque, la formation New Yorkaise est à la croisée des chemins entre Hard Rock et Heavy Metal. Guy Speranza assure le chant aux côtés d’un Mark Reale inspiré, délivrant une prestation bourrée de feeling et d’énergie. Passé aux oubliettes, ce disque mérite vraiment le détour, rivalisant haut la main avec The Eagle Has Landed, Highway Song Live ou Baron Al Rojo Vivo, autres enregistrements en public incontournables du début des eighties.
A Time Of Changes
Novembre 1984, Metallica sort un
maxi 45T intitulé Creeping Death. En face B, deux reprises cataclysmiques :
Am I evil de
Diamond Head et le titre éponyme
d’un groupe nommé Blitzkrieg. Ce dernier sort
A Time Of Changes, quelques mois après la déflagration
Creeping Death. C’est là tout son malheur. Ce titre joué par Lars & Co, surpasse de la
tête et des épaules l’original. Le chant de James Hetfield, tout juvénile
qu’il soit, est bien plus convaincant que celui de Brian Ross. En prenant ce
seul morceau comme valeur étalon, c’est l’album entier qui souffre d’un manque
de puissance, et s’avère ennuyeux sur la durée. Je n’ai jamais compris
l’engouement pour cette formation qui doit sans doute (comme
Diamond Head) une partie de sa notoriété, au fait qu’une de leur chanson ait été reprise
par Metallica. En guise de guerre éclair, nous avons juste droit à un pétard mouillé.
Armageddon
Savior
Metal Church
Non, Wayne ne fait pas référence
au super-héros masqué qui fait régner l’ordre sur Gotham City. C’est le
patronyme du premier vocaliste de
Metal Church, David Wayne, qui nous délivre son unique album sobrement intitulé...
Metal Church. Histoire d'ajouter un peu de confusion, Craig Wells, ex guitariste de
l'église de métal, participe également à l’enregistrement. Musicalement on
navigue en terrain connu. Les clins d’œil à la formation d’Aberdeen ne
manquent pas : la pochette du disque, le jeu de batterie sur
The choice (rappelant celui de
Metal Church), et Nightmare II, suite logique de
(My favorite) Nightmare. Le mimétisme est poussé jusqu’à proposer une reprise,
Mississipi queen, qui, sans égaler Highway star, est plutôt bien balancée avec son solo au bottleneck. Solide et efficace ce
disque n’aura jamais de successeur, David Wayne nous ayant quitté le 10
mai 2005. A classer entre le
Metal Church de 1984 et
The Dark.
Leadbreaker
Leadbreaker : formation dont les
origines remontent à 2017, à Gävleborg, Suède. Ce pays nous a habitué, depuis
la fin des années 90, à sortir des groupes qui restent farouchement attachés à
un certain type de Heavy Metal. Cette mouvance, piochant dans le Hard Rock de
la fin des seventies et tout ce que le Heavy des eighties compte comme dérivés
(Doom, Speed, Thrash, Power…), est aujourd’hui baptisé New Wave
Of Traditional Heavy Metal. Le quatuor s’inscrit
dans cette lignée, avec tout ce que le style sous-entend comme clichés.
Passons sur la pochette, aussi moche que celle de leur compatriote de
Torch, et concentrons-nous sur le contenu. Assez varié dans leurs exécutions, les
compos déboulent avec savoir-faire, portées par un chant rappelant Geddy Lee
(Rush). La première écoute ne laisse pas un souvenir impérissable et pourtant, je
me suis laissé séduire, succombant au charme désuet d’une première production
juvénilement sympathique.
Harder And Heavier
Ceux qui s'intéressent à l'histoire du Hard Rock et du Heavy Metal devraient
savoir que l'origine du style remonte au Gospel. Ok, là je passe pour un fou
mais... Le gospel est à l'origine du Blues, composante essentielle avec le Rock de ce qui deviendra le Metal. Cette compilation est là pour rendre
hommage au Rock British des années soixante qui engendrera l'enfant terrible
qu'est le Punk, et son pendant tout aussi barré mais musicalement plus
structuré, le Hard Rock. Ces influences se feront ressentir chez un grand
nombre de groupes US des années 80 issus de la vague Glam/Hair Metal. Comme
toujours pour ce genre d'exercice, il y a du bon et du moins bon, mais
l'intérêt réside dans la palette hétéroclite des musiciens qui se livrent à l’expérience. Tous viennent d'univers différents, parfois antagonistes, pour
nous livrer une relecture personnelle et Heavy de standards oubliés.
Sympathique et divertissant !
Liberté Egalité Fraternité Metallica!
Le 13 novembre 2015 à 21h40 la salle de spectacle du Bataclan subit « l’enfer
des hommes pour leur amour des dieux ». Personne n’oubliera ! Pourquoi je
commence cette chronique par ces mots ? Tout simplement parce que
Metallica, de sa propre initiative et sur son propre label, décide de sortir le 16
avril 2016 cet enregistrement public, dont le bénéfice des ventes sera versé
aux familles des victimes de cette funeste soirée. Le concert capté sur cette
galette a été enregistré le 11 juin 2003, dans la petite salle de spectacle
susnommée, lors de la tournée promotionnelle de
St Anger. Ce jour là, le groupe délivrera trois prestations, dans trois salles
différentes de la capitale. Les privilégiés présents lors de cet évènement ont
eu droit à un condensé de Heavy Metal rageur et sans fioriture, les
"Four Horsemen" prouvant par-là même
qu’ils restent les maitres incontestés du genre.
Publié le 13 novembre 2021 à 21:40
No remorse
Frantic
Seek & destroy
Heavy Metal Drill
Au pays du soleil levant, on peut baigner dans une société ultra moderne et rester très attaché aux traditions. Metalucifer s’inscrit dans cette lignée de musiens qui, bon an mal an, portent le flambeau d’un Heavy Metal conservateur fortement ancré dans les eighties. En 1995, le grunge a quelque peu marginalisé voire ringardisé ce style de musique. Ça n’a pas pour autant découragé Gezolucifer (membre du Sabbat japonais) qui formera Metalucifer pour rendre hommage à cette génération NWOBHM. Certes, le nom du groupe frise le cliché absolu, sa musique aussi, mais qu’importe. Au fil des morceaux on se prend à secouer la tête sur des mélodies fortement influencées par Iron Maiden, Judas Priest, et, dans une moindre mesure, Saxon. Heavy Metal Drill est la première cartouche anachronique d’une formation, qui comme la DeLorean avec Marty Mc Fly, nous propulse naïvement pour un retour vers le futur. Bon enfant et salvateur.
Blitzspeer Live
Blitzspeer nous arrive de New-York. En décidant de sortir un live en guise de première livraison discographique, le groupe opte pour une démarche quelque peu singulière. Phil Caivano (guitares et chant) explique ce choix par sa volonté de mettre en avant l’énergie déployée par le groupe lors de ses prestations scéniques. Il ne se voit pas défendre un album studio qui risque de se noyer dans les méandres de la communication marketing d’une grosse maison de disque comme Sony/Epic. Ce Blitzspeer Live, à la croisée des chemins d’un Hard Rock à la Motörhead et d’un Heavy Metal pêchu, laisse une impression mitigée. Je ne retiendrai que trois compositions du groupe : City boy, qui ouvre le bal de façon énergique, l’oppressant Road machine, et un Sky high again accrocheur (mon préféré). Une reprise de Kick out the jams (MC5) clôture agréablement cet EP de sept titres, ni mauvais, ni transcendant.
Phoenix
Dans les années 80 les formations hexagonales fleurissent mais doivent
composer avec trois handicaps : la faiblesse des productions, la langue
de Molière, le manque d’implication du public tricolore.
Sortilège, fleuron d’un Heavy mélodique à la française, sortira un EP et deux albums,
et se séparera en 1986. Porté par le regain d’intérêt pour les eighties, le
groupe se reforme en 2018. Les mêmes qui étaient absents 35 ans plus tôt,
encensent avec une nostalgie hypocrite leur retour discographique.
Phoenix c’est pourtant du neuf
avec du vieux. Réenregistrer des titres de leur parutions précédentes est une
bonne idée. Le son est bien plus convaincant et le chant de Christian
« Zouille » Augustin ne démérite pas. Mais pourquoi ne pas avoir
gommé les wohohoho et yeaheaheah anachroniques qui ponctuent régulièrement ses
vocalises ? Le coté pop de
Toujours plus haut, un des 2 inédits, me laisse également perplexe. J’attendais mieux. Au Hellfest sur la Mainstage 02 le 19 juin.
Prepare To Die
Il est des disques qui m'ont marqué non pas par leur qualité artistique, mais
par leur anecdote particulière. C’est le cas de
Prepare To Die. Feuilletant Enfer Magazine, je tombe sur une publicité de Record Mail
(société de VPC Belge). Dans la liste des imports figure ce Maxi 45 de
Slayer. Adepte de Show No Mercy, je passe commande, croyant obtenir l’ultime collector. A la réception de
l’objet, grosse déconvenue. Ce n’est pas un album des thrashers Californiens
mais celui d’une formation Texane inconnue, portant le même nom, forcée par la
suite à se rebaptiser S.A. Slayer. La première déception passée, je pose le vinyle sur ma platine et je
découvre avec surprise, quatre titres d’un Speed Metal virevoltant, fortement
influencé par le Heavy britannique. Petit bémol, le chant de Steeve Cooper
(quand il force dans les aigues) et la production, peuvent être un point de
crispation d'un EP prometteur.
Prepare to die
Final holocaust
Unholy book
World Gone Mad
CJSS acronyme de Chastain
(guitares), Jinkens (chant), Skimmerhorn (basse), Sharp (batterie), est un
des groupes de David Taylor Chastain, stakhanoviste de la six cordes. C’est
à Black Dragon Records, label français, que l’on doit la découverte de ce
disque dans nos contrées. S’inscrivant dans la mouvance du moment,
CJSS s’appuie sur les talents
d’un virtuose de la guitare aux influences néoclassiques. Moins pompeux et
démonstratif dans la forme qu’un
Yngwie Malmsteen (qui fait alors
figure de référence), ou que la plupart des productions de l’écurie de Mike
Varney, les 4 de Cincinnati nous délivre avec
World Gone Mad, un solide album de Heavy Metal. De l’énergique
Hell on earth à
Welcome to damnation et sa
rythmique entêtante, en passant par une reprise réussie de
Communication breakdown (Led Zeppelin), CJSS domine son sujet.
Living in an exhile clôture
admirablement une œuvre ou chaque musicien tient sa place avec maitrise et
brio.
La version disponible ici est amputée de la reprise de Led Zeppelin, Communication breakdown.
NWOBHM
Sorti en 2018, cette compilation montrerait-elle le regain d’intérêt pour un
mouvement musical que d’aucuns jugent désuet et passéiste ? Ne perdons pas de
vue que la scène britannique des années 80, communément appelée
New Wave Of British Heavy Metal, restera une influence majeure pour des groupes de Speed, de Thrash, ou
de Black Metal. Metalucifer, Wolf, plus récemment, Night Demon, ont perpétué le style, bon an mal an, défiant toutes les modes avec plus ou
moins de succès. Aujourd’hui, succombant à la demande, certaines de ces
vieilles gloires britanniques se sont reformées le temps d’un concert ou d’un
nouvel album. Pour les béotiens, la liste des formations proposées ici est un
juste complément de
NWOBHM ’79 Revisited. Les incontournables Raven, Venom, Girlschool et consorts,
côtoient les moins médiatisés
Crucufixion, Tysondog, Warfare. On regrettera quand même l’absence de
Tank, Grim Reaper, Rock Goddess (à la place de
Girlschool ?) …
The Classics: The Maiden Years
Paul Di' Anno : LA VOIX DE MAIDEN. Ceux qui, comme moi, ont découvert la
Vierge De Fer au travers de ses
deux premiers disques peuvent difficilement me contredire. Bruce Dickinson a
certainement contribué à accroitre la popularité du groupe, mais, je trouve
ses vocalises souvent pénibles. Alors oui, on peut reprocher à Paul de surfer
sur la notoriété de ses ex comparses, mais en comparant les vieux classiques
chantés par l’un et par l’autre, le manque d’émotion et le coté clinique de
Dickinson contraste avec le feeling de Di’ Anno. C’est donc un vrai plaisir de
redécouvrir la quasi intégralité du premier
Iron Maiden (seul
Transylvania manque à l’appel),
complétés par Wrathchild, Murders in the rue morgue, Killers (2eme opus), et
Sanctuary et
Women in uniform, parus initialement en 45T. Interprétés avec un peu plus de hargne que les
originaux, Paul vit sa musique, Bruce ne fait que chanter.
Charlotte the harlot
Murders in the rue morgue
Coverkill
L’album de reprises peut être sujet à différentes interprétations :
opportunisme musical calculé, ou, choix artistique délibéré d’un groupe
voulant partager ses influences parfois éclectiques, avec des fans souvent
sectaires. Concernant OverKill, difficile de mettre en doute sa probité musicale. Si la liste des groupes
choisis peut sembler classique, les titres proposés le sont moins. Hormis le
téléphoné Overkill en ouverture,
Bobby Blitz et sa bande nous gratifient de quelques surprises de choix :
Changes et
Cornocupia de
Black Sabbath, I’m against it des
Ramones, mais surtout, le très réussi
Hymn 43 de
Jethro Tull. Petit clin d’œil obligé à la scène New Yorkaise dont ils sont issus, avec
l’inattendu Death Tone (Manowar) et le plus conventionnel Deuce. Quand d’autres choisissent les maintes fois repris
Anarchy in the UK ou
God save the queen, c’est Feelings qui déboule.
Space truckin’ et
Tyrant complètent fort bien ce
Coverkill surprenant et réussi.
Under The Blade
Twisted Sister existait avant
leurs voisins de bac à sable New-Yorkais de
Kiss. Là où ces derniers ont réussi à capter l’attention d’un auditoire, sortant
un premier album en 1974, la bande à Eddie Ojeda devra attendre huit ans de
plus pour graver sa musique sur microsillons (exception faite de deux 45T
enregistrés entre 79 et 80). Durant tout ce temps, malgré une réputation
grandissante depuis l’arrivée de Dee Snider, son chanteur emblématique,
Twisted Sister a du mal à signer
avec une maison de disque. C’est sur un petit label britannique que le combo
arrive enfin à publier
Under The Blade. Injustement catalogué de glam, l’album oscille entre Hard Rock et Heavy
Metal, et contient quelques pépites aux refrains accrocheurs très éloignées
des mièvreries de Kiss. Ne vous fiez pas au look provocateur, le contenu s’avère bien plus Metal
que la dégaine du groupe ne le laisse envisager. A posséder.
Danger de vie
Quand sort ce deuxième 33 tours de
Killers, Bruno Dolheguy a dû faire face à la fronde de ses quatre partenaires de
jeu, partis former Titan. Enregistré avant leur départ, aléas du « music business » ou stratégie
commerciale délibérée, l’album sortira paradoxalement quelques semaines après
celui de ses ex-comparses, sur le même label (Sydney Productions), et
souffrant des mêmes carences sonores. L’hymne
Heavy metal kids ouvre le bal de
fort belle manière suivi de
L’assassin, morceau à tiroirs à la mélodie imparable, pièce maitresse de
Danger De Vie. S’en suivent l’énergique Bouffon, le dispensable instrumental
Parabellum et le speedé
Maitre du métal. Cédant à la mode du moment on retrouve l’incontournable et réussie balade
Délire de mort. L’album s’achève sur le vindicatif
Minorité et le très surprenant et
décalé A la santé de Bon (hommage
à Bon Scott). Si je devais résumer le match : Killers 1 Titan 0.
L'assassin
Maitre du métal
Titan
1986, Killers se voit amputé des
quatre cinquièmes de ses membres, laissant Bruno Dolheguy seul aux commandes
du groupe basque. De cette séparation naitra
Titan qui enregistre dans la
foulée son premier album. La production, comme souvent pour les groupes
français de l’époque, n’est pas franchement au rendez-vous, et, sans être
foncièrement mauvais, on a du mal à accrocher à un disque, qui, après trois
premiers titres efficaces, s’essouffle un peu. En comparaison,
Danger De Vie de
Killers, sorti trois mois plus tard, avec les mêmes musiciens, contient des morceaux
plus convaincants dans un registre musical identique. Ironie du sort,
Titan ne produira plus rien en
studio, sortira un ultime album live et se séparera en 1989, alors que Bruno
Dolhéguy et Killers continueront
leur petit bonhomme de chemin, envers et contre tous, proposant à ce jour avec
dix-sept albums studio, une des discographies les plus fournie du Metal
Français.
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