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Too Mean To Die

Too mean to die
Commençons par les choses qui fâchent. Pourquoi ce disque sort sous le nom d’Accept et non pas sous l’étiquette Wolf Hoffmann and friends ? Suite au départ de Peter Baltes, le six-cordiste reste le seul et unique rescapé de la période la plus populaire de la formation allemande. Pourquoi un passage à trois guitaristes ? Ça va devenir le truc à la mode (Iron Maiden, Helloween)? Une fois ceci dit, parlons musique. C’est du Heavy Metal à la Accept. Le groupe reste fidèle à ce qu’il a produit depuis l’arrivée de Mark Tornillo. Ce n’est pas très novateur mais ça reste bougrement efficace. On notera des clins d’œil prononcés vers la musique classique, dont Wolf Hoffmann est un fin connaisseur. Les fans ne seront pas dépaysés, quant à ceux qui critiquent l’aspect conservateur voire passéiste du groupe et encensent Power Up d’AC/DC, un conseil : faites-vous greffer une paire d’oreilles!

Metallica

Difficile de critiquer une œuvre dont le succès commercial est indiscutable. Pourtant je n'aime pas ce disque. Hormis Enter sandman, tube qui est à Metallica ce que Smoke on the water est à Deep Purple, les très radiophoniques Nothing else matters et The unforgiven, le reste m'ennuie profondément. Sous la houlette de Bob Rock, le groupe a délaissé ses racines Speed/Thrash au profit d’une musique plus facilement écoutable, en phase avec les attentes d’un grand public qui va propulser le quatuor au rang de star mondiale du Rock. Moi, je n'y trouve pas mon compte. Quitte à écouter du Heavy autant aller voir du côté de Machine Head, COC ou Pantera. Je laisse ce Black Album aux Metalleux en costard cravate qui se sont mis à écouter ce Metallica là, en pensant se donner un côté bad boy et subversif... Kill 'Em All c'est tout ce que j'ai à dire.

Burning The Witches

En 1984, nombreux sont ceux qui pensent que le Hard Rock ou le Heavy Metal est obligatoirement une affaire de testostérone. Même si dans la seconde moitié des seventies The Runaways commencent à inverser la tendance, la gent féminine est peu représentée dans un univers aux mentalités et clichés machistes. Quelques groupes arrivent heureusement à tirer leur épingle du jeu. En angleterre Girlschool assure sa crédibilité en assumant les premières parties de Motörhead, et Rock Goddess pointe le bout de son nez. A Düsseldorf, Warlock nous impose sa chanteuse Dorothée Pesch, qui deviendra au fil du temps, une icône incontestée et incontestable du Heavy teuton. A la croisée des chemins entre Accept et la NWOBHM, Burning The Witches souffre certes aujourd’hui d’une production faiblarde et de la naïveté inhérente à un premier album, mais je prends toujours autant de plaisir à l’écouter. Efficace et sans fioriture : Deutsche qualität !!! 
 

D.F.R.

Oublier Squealer dans une discothèque consacrée au Hard-Rock est, à mon humble avis, une faute de gout impardonnable. Certes, je ne suis pas objectif (la formation nantaise faisant partie de mes préférées), mais quand on écoute D.F.R. (acronyme de Drinking Fucking Rocking), il est difficile de bouder son plaisir. Le quintet se démarque déjà de la plupart de ses compatriotes de l’époque en oubliant sa langue natale au profit de celle de Shakespeare. La musique, elle, s’oriente vers un Heavy faisant penser à Accept ou Helloween (Liar, Fuck the cops). Le timbre de voix de Pascal Bailly, croisement entre Bon Scott et Udo Dirckschneider, allié aux guitares inspirées de Yann Chamberlin et Laurent Lachater fait mouche sur chaque titre. Difficile d’extraire un morceau en particulier tant cet album est bon. De Power it’s me à Hate on the wall, D.F.R est un classique du Metal Français. A posséder absolument!!!