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Eaten Alive
Lemmy Kilmister disait de
Nashville Pussy que c’est le
dernier grand groupe de Rock And Roll américain en activité. Écumant les
scènes du monde entier depuis le milieu des années 90, et après sept
livraisons studio, Eaten Alive est
leur second album capté en public (en comptant le confidentiel Live In Rennes,
France 1998). Depuis les restrictions liées au COVID, nombre de formations ont
commercialisé des prestations enregistrées en « livestream », sans
auditoire en vis-à-vis. Autant appeler cela un Best Of. Ici c’est de
l’authentique, enregistré à Leeds devant de vrais gens qui gueulent, et un
groupe qui joue à fond.
Low down dirty pig ou
Go motherfucker go résument à eux
seuls ce qu’est la magie d’un concert et son énergie communicative. A classer
aux cotés de If You Want Blood, Double Live Gonzo et
No Sleep ‘til Hammersmith. Indispensable après deux ans de frustrations et d’interdictions de spectacles.
Brand New Sin
Dans les années 90 le Grunge et le Metal Alternatif devaient supplanter le
Heavy Metal et le Hard Rock; dans les années 2000, le Neo Metal était censé
les reléguer au panthéon des musiques ringardes aux côtés d’Yvette Horner
ou de Mireille Mathieu. Mais certains musiciens se sont chargés d’entretenir la flemme d’un rock
dur et pêchu, faisant fi des modes et du dictat des directeurs artistiques des
grandes maisons de disques, les fameuses « major ».
Brand New Sin s’inscrit dans cette
lignée de groupes restés fidèles à un style de musique qui emprunte autant au
Rock Sudiste, qu’à
Black Sabbath ou au
Metallica du
Black Album. Emmené par un chanteur charismatique à la voix rauque et puissante, des
guitares jamais ringardes, un son moderne teinté de références du siècle
dernier, la formation de Syracuse a de quoi séduire les fans de
Down, C.O.C. ou
Black Label Society.
Peer Günt
Le pays du père Noël n’est pas le plus réputé en matière de Metal, mais il sait nous distiller quelques groupes de qualité aux influences disparates : Children Of Bodom, Apocalyptica, Amorphis, Waltari ou Impaled Nazarene, le spectre stylistique est large. Peer Günt, trio fondé en 1976 par l’indéboulonnable guitariste/chanteur Timo Nikki, se démarque de ses compatriotes. Ici point de Metal, mais un Hard Rock Boogie à la personnalité affirmée, sorte de Georges Thorogood énervé aux relents d’un Status Quo dopé aux amphétamines. Le bien nommé I don’t wanna be a rock ‘n’ roll star plante le décor. On comprend que les finlandais n'ont aucune chance de figurer au Rock And Roll Hall Of Fame. Fuck the jazz résume la mentalité de musiciens qui récitent leur partition, sans aucune autre prétention que de nous faire passer du bon temps. Vous reprendrez bien un peu de Hard through the night ?
...En Attendant...
Lorsque les membres d’Anthrax
décident de reprendre
Antisocial sur
State Of Euphoria, ils ne pouvaient pas s’imaginer que le succès de leur version puisse être à
l’origine d’une reformation de
Trust. Enterrant la hache de guerre, les parisiens partageront la même affiche que
les new-yorkais lors du Monsters of rock de Bercy (1988), profitant de
l’instant pour enregistrer leur premier album en public,
Live! Paris By Night. À la surprise générale,
...En Attendant… sort avec la
vocation de faire patienter les fans jusqu’à la parution du successeur du décrié Rock ‘N’ Roll. Au menu, deux excellents nouveaux titres,
Good time et
Allez monnaie blues qui n’auraient
pas dépareillés sur Trust ou
Répression. Boom boom et
Paint it black complètent la
galette avec le cultissime punkisant et jouissif
Petit papa Noël. Enfin,
Surveille ton look (enregistré à
Bercy) termine cet encas qui n’aura pas de suite avant 1996, divergences musicales obligent.
Allez monnaie blues
Petit papa Noël
Rock 'N' Roll Secours
Sorti en 1984, Rock ‘N’ Roll Secours fait partie des albums indispensables de ce que le Hard national a pu produire dans cette première moitié de décennie. Plutôt que de marcher sur les traces de Judas Priest ou Iron Maiden, influences majeures de la jeune scène Metal tricolore, Vulcain se démarque en proposant un Hard Rock 'N' Roll façon Lemmy & Co. Ce choix lui vaudra d’ailleurs de se voir coller l’étiquette de Motörhead français. Avec une production au-dessus de la moyenne hexagonale, les parisiens signent avec Rock ‘N’ Roll Secours leur meilleur disque. En 2014, pour commémorer son trentième anniversaire, le trio décide de le réenregistrer. De Rock ‘n’ roll secours à Ebony en passant par Les damnés ou le Fils de Lucifer (sans oublier La digue du cul), l’occasion nous est donnée de (re)découvrir un monument du Hard français dans une version double CD contenant l’original de 1984.
Hard 'N' Heavy
Anvil c’est avant tout l’histoire
de 2 potes de lycée, Steve « Lips » Kudlow et Rob Reiner, qui décident de se
lancer dans la folle aventure du Rock ‘N’ Roll. Le groupe émerge à Toronto en
1979 sous le nom de Lips pour se
rebaptiser Anvil en 1981. Avec
Hard ‘N’ Heavy, le quatuor annonce d’emblée la couleur sur le contenu de cette
première production. De Hard il est question avec
At the apartment qui flirte avec
AC/DC sans pour autant plagier,
tandis que Ooh Baby et
Bondage auraient pu figurer sur un
disque de Ted Nugent. Quant au Heavy il est présent sur le reste de l’album avec notamment un
Bedroom game qui sort du lot, et
une bonne reprise de Paint it black. Souvent cité comme influence par
Metallica, Anthrax ou
Slash, les Canadiens ne verront jamais leur carrière vraiment décoller malgré des débuts prometteurs.
Watch Out
Watch Out est la première
livraison discographique des suédois de
Trash. Contrairement à ce que son nom peut laisser penser, sa musique n’a rien à
voir avec un style qui commence à éclore : le Thrash Metal. Ici c’est du Rock
burné, plus proche d’AC/DC ou
Hanoi Rocks (influences
revendiquées par le groupe) que de
Slayer ou
Metallica. Un chanteur, sorte de Klaus Meine à la voix éraillée, une paire de
guitaristes efficace, des compositions solides, que demander de plus ? Même si
on baigne dans un Hard Rock à la sauce wallabies qui peut paraitre stéréotypé,
les 5 de Stockholm n’hésitent pas à s’octroyer quelques écarts stylistiques
avec le funky We gonna get foxes, ou la fausse ballade aux relents d’All right now
qu’est Name of the game. L’album s’écoule sans temps mort, on tape du pied, on secoue la tête, on
passe un bon moment, c’est là l’essentiel.
Riot Live
J’ai découvert Riot sur la compilation Monsters Of Rock, où figuraient également Rainbow, Scorpions, Saxon et d’autres. Pourquoi je vous dis cela ? Tout simplement parce-que Riot Live est de la même teneur que le petit uppercut que j’avais pris en pleine poire, en écoutant Road racin’ sur la compil susnommée, sauf qu’ici c’est l’album complet qui vous met K.O. Sorti en 1989, la captation a pourtant eu lieu en 1980, lors d’un concert à l’Hammersmith Odeon. A cette époque, la formation New Yorkaise est à la croisée des chemins entre Hard Rock et Heavy Metal. Guy Speranza assure le chant aux côtés d’un Mark Reale inspiré, délivrant une prestation bourrée de feeling et d’énergie. Passé aux oubliettes, ce disque mérite vraiment le détour, rivalisant haut la main avec The Eagle Has Landed, Highway Song Live ou Baron Al Rojo Vivo, autres enregistrements en public incontournables du début des eighties.
Harder And Heavier
Ceux qui s'intéressent à l'histoire du Hard Rock et du Heavy Metal devraient
savoir que l'origine du style remonte au Gospel. Ok, là je passe pour un fou
mais... Le gospel est à l'origine du Blues, composante essentielle avec le Rock de ce qui deviendra le Metal. Cette compilation est là pour rendre
hommage au Rock British des années soixante qui engendrera l'enfant terrible
qu'est le Punk, et son pendant tout aussi barré mais musicalement plus
structuré, le Hard Rock. Ces influences se feront ressentir chez un grand
nombre de groupes US des années 80 issus de la vague Glam/Hair Metal. Comme
toujours pour ce genre d'exercice, il y a du bon et du moins bon, mais
l'intérêt réside dans la palette hétéroclite des musiciens qui se livrent à l’expérience. Tous viennent d'univers différents, parfois antagonistes, pour
nous livrer une relecture personnelle et Heavy de standards oubliés.
Sympathique et divertissant !
Blitzspeer Live
Blitzspeer nous arrive de New-York. En décidant de sortir un live en guise de première livraison discographique, le groupe opte pour une démarche quelque peu singulière. Phil Caivano (guitares et chant) explique ce choix par sa volonté de mettre en avant l’énergie déployée par le groupe lors de ses prestations scéniques. Il ne se voit pas défendre un album studio qui risque de se noyer dans les méandres de la communication marketing d’une grosse maison de disque comme Sony/Epic. Ce Blitzspeer Live, à la croisée des chemins d’un Hard Rock à la Motörhead et d’un Heavy Metal pêchu, laisse une impression mitigée. Je ne retiendrai que trois compositions du groupe : City boy, qui ouvre le bal de façon énergique, l’oppressant Road machine, et un Sky high again accrocheur (mon préféré). Une reprise de Kick out the jams (MC5) clôture agréablement cet EP de sept titres, ni mauvais, ni transcendant.
Hard Rock 'N' Roll
Au pays de Che Guevara en voilà quatre qui devaient sécher les leçons de Tango
pour s’encanailler à grands coups de Rock ‘N’ Roll. Contrairement à l’icône de
la révolution cubaine, les natifs de Buenos Aires n’ont rien révolutionné. Ils
ont dû ingérer en accéléré le petit Angus illustré en cours du soir, pour le
restituer sur Hard Rock ‘N’ Roll. Ici, point de « Bidulcore » ou de « Machin-truc Metal », juste du son, de
la lumière, de la batterie, des guitares et …
Let there be rock. Le timbre de voix et le mimétisme vocal font penser à Bon Scott (parfois
Angry Anderson).
Smokin’ Fire dérive vers
Status Quo, Take Me frise le plagiat
(l’hommage ?) de
The butcher and fast eddy (Rose Tattoo), mais, pour les déçus de
Power Up, si vous voulez une bonne (over)dose de Hard vintage,
42 Decibel transpire le bon vieil
AC/DC.
Beat Me
Intégristes de True Metal hostiles à la diversité artistique et au mélange des
genres, épargnez-vous la lecture de ces quelques lignes. Pour les autres, je
ne sais pas par quelle note commencer cette chronique tant il est difficile de
qualifier la musique de ce Beat Me. On pense tour à tour à
Black Sabbath, Queens Of The Stone Age, Led Zeppelin ou
Pink Floyd… A la frontière du Hard Rock, du Stoner, et du Punk,
Electric Eel Shock nous délivre 11
perles de musique bruyante et déjantée accompagnés d'une reprise toute personnelle et
très réussie du Iron man de
Black Sabbath. Ajoutez à cela des textes non dénués d’humour comme I can hear the sex noise, ou
Rock & roll kills the blues, des musiciens qui maitrisent leur sujet et vous obtenez un album
rafraichissant, qui, à défaut de plaire à tout le monde, ravira les plus
ouverts d’entre vous.
The Birthday Party
No Sleep ‘Til Hammersmith mis à
part, nous avons ici un des tout meilleurs live de
Motörhead avec
Nö Sleep At All. Bien que paru en 1990, l’enregistrement date du 26 Juin 1985, commémorant
le dixième anniversaire de la bande à Lemmy. A l’origine sorti en 1986 au
format VHS, l’album est malheureusement amputé de
Stay clean et, plus
incompréhensible, d’Overkill. L’ordre des morceaux se voit également bouleversé. Qu’est ce qui fait de ce
live un incontournable ? Tout d’abord c’est le premier qui voit Motörhead se
produire sous forme d’un quatuor : Lemmy, Phil Campbell, Michael « Würzel »
Burston et Pete Gill (transfuge de
Saxon). Ensuite, c'est l’occasion de découvrir
Mean machine et
Nothing up my sleeve, deux titres du futur Orgasmatron. Enfin, il se dégage de cette prestation une énergie communicative avec un
Killed by death dantesque à vous
filer la chair de poule. A posséder absolument.
Sea Hags
Crier haut et fort que l’on est le futur Guns N’ Roses, embaucher le
producteur du multi-platine Appetite For Destruction, ne suffit
malheureusement pas pour épouser le même destin que la bande à Axl.
L’existence chaotique et éphémère de Sea Hags en est l’illustration
parfaite. Émergeant à Seattle en 1985, et migrant à San Francisco, le
quatuor surfe sur la vague Hair Metal, croisement entre un Aerosmith période
70 et Faster Pussycat. Moins extravagant dans le look et plus sombre dans la
musique que les stars du moment, le groupe attire l’attention de Kirk Hammet
qui produit la première demo. La formation signée par Chrysalis Records,
sort en 1989 son seul et unique album éponyme, sous la houlette de Mike Clink.
Malgré une presse favorable, le disque ne trouve pas son public. Miné par
des problèmes d’addiction à différentes substances, Sea Hags explose
après le décès du bassiste (overdose d’héroïne).
Nightmare At Maple Cross
Girlschool est sans doute le
premier groupe entièrement féminin à s’être imposé de façon crédible et
durable sur la scène Hard Rock, bénéficiant régulièrement des coups de pouce
de Lemmy. Après trois albums n’ayant rien à envier à leurs homologues
masculins, la formation s’oriente vers une musique plus commerciale qui fera
chuter sa cote de popularité. Les problèmes du label Bronze Records
(dont Motörhead fera aussi les
frais), n’arrangent rien. C’est dans un contexte peu favorable et un passage à
vide de trois années que
Nightmare At Mapple Cross voit le
jour. Renouant avec Vic Maile, producteur originel ayant contribué au succès
des 2 premières parutions du groupe, le gang revient à ses racines musicales.
Sans atteindre l’intensité de
Demolition ou de
Hit And Run, ce sixième opus, plus qu’honorable, ne trouvera pas son public. En 1991 GWR
le rééditera sur le même support que
Take A Bite, son successeur.
Nitrogods
Considérant que le Hard Rock est né dans la seconde moitié des années 60, il a
profondément évolué au fil du temps. L’intégration d’influences musicales
provenant d’horizons différents (Punk, Rap, Reggae, Jazz, Techno…) a donné
naissance à une variété de groupes, et, en caricaturant, autant de styles. Les
décennies passant, certains sont malgré tout restés insensibles à toute mode,
préférant perpétuer la tradition d’une musique simple et directe, s’appuyant
sur les fondamentaux mis en place par les piliers du genre. Nitrogods
s’inscrit dans cette lignée d’albums où les musiciens n’inventent rien, mais
savent faire parler la poudre. Le gang de Hanovre nous livre un condensé de
ses influences, au rang desquelles Motörhead figure en bonne place, sans
oublier Status Quo, ZZ Top, Rose Tattoo. Le spectre est large, et vous l’aurez
compris, il s’agit ici de Rock ‘N’ Roll sans concession, de celui qui défie
les âges. Intemporel, j’adhère !!!
Montrose
1973, Ronald Douglas Montrose, musicien de studio émérite et reconnu, décide de voler de ses propres
ailes, et fonde un groupe qui portera son nom. Il s’acoquine avec Sammy
Hagar, jeune chanteur alors inconnu du grand public et futur
Van Halen. Produit par Ted Templeman (qui s’occupera 4 ans plus tard du
premier opus de… Van Halen) et emmené par une section rythmique de feu, ce disque est un condensé de
ce qui se fait de mieux en termes de rock lourd à cette époque. De
Iron Maiden à
Raven en passant par
George Lynch, Jake E. Lee ou, plus proche
de chez nous, H-Bomb, nombreuses sont les formations qui reprendront certains titres de ce
guitariste décédé le 3 mars 2012. Injustement oublié des journalistes et
historiens contemporains du Hard/Heavy,
Montrose fait partie de ces
albums du début des seventies que tout amateur de Hard Rock se devrait de
posséder.
Under The Blade
Twisted Sister existait avant
leurs voisins de bac à sable New-Yorkais de
Kiss. Là où ces derniers ont réussi à capter l’attention d’un auditoire, sortant
un premier album en 1974, la bande à Eddie Ojeda devra attendre huit ans de
plus pour graver sa musique sur microsillons (exception faite de deux 45T
enregistrés entre 79 et 80). Durant tout ce temps, malgré une réputation
grandissante depuis l’arrivée de Dee Snider, son chanteur emblématique,
Twisted Sister a du mal à signer
avec une maison de disque. C’est sur un petit label britannique que le combo
arrive enfin à publier
Under The Blade. Injustement catalogué de glam, l’album oscille entre Hard Rock et Heavy
Metal, et contient quelques pépites aux refrains accrocheurs très éloignées
des mièvreries de Kiss. Ne vous fiez pas au look provocateur, le contenu s’avère bien plus Metal
que la dégaine du groupe ne le laisse envisager. A posséder.
Rose Tattoo
J’ai découvert le groupe
Rose Tattoo en 1982 avec le titre
Astra Wally. Figurant sur une cassette compilation de plusieurs formations soigneusement
sélectionnées par mon oncle, l’électrochoc auditif déclenché par ce morceau
fut tel, qu’aujourd’hui je signe mes articles sous ce pseudonyme. Mais
revenons à cette galette. Bien plus rageur que les premières productions
d’AC/DC, dans un style aux influences à peu près comparables, Angry Anderson et sa
bande nous assène en dix banderilles, l’œuvre ultime d’un groupe à la
discographie peu fournie. D’une rare violence pour l’époque,
Rose Tattoo (le disque) est aussi
indispensable pour les adeptes de rock dur, que les plus médiatiques et
populaires Machine Head, Toys In The Attic ou
Highway To Hell. En 2020, l’album se voit offrir une seconde jeunesse en étant réenregistré
sous le titre Outlaws et agrémenté
de morceaux supplémentaires. Angry Anderson reste le seul membre survivant
ayant participé aux deux versions.
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