Affichage des articles dont le libellé est Hard Rock. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Hard Rock. Afficher tous les articles

Eaten Alive

Nashville Pussy 2022 Eaten Alive
Lemmy Kilmister disait de Nashville Pussy que c’est le dernier grand groupe de Rock And Roll américain en activité. Écumant les scènes du monde entier depuis le milieu des années 90, et après sept livraisons studio, Eaten Alive est leur second album capté en public (en comptant le confidentiel Live In Rennes, France 1998). Depuis les restrictions liées au COVID, nombre de formations ont commercialisé des prestations enregistrées en « livestream », sans auditoire en vis-à-vis. Autant appeler cela un Best Of. Ici c’est de l’authentique, enregistré à Leeds devant de vrais gens qui gueulent, et un groupe qui joue à fond. Low down dirty pig ou Go motherfucker go résument à eux seuls ce qu’est la magie d’un concert et son énergie communicative. A classer aux cotés de If You Want Blood, Double Live Gonzo et No Sleep ‘til Hammersmith. Indispensable après deux ans de frustrations et d’interdictions de spectacles.
 

Brand New Sin

Brand New Sin 2002 Brand New Sin
Dans les années 90 le Grunge et le Metal Alternatif devaient supplanter le Heavy Metal et le Hard Rock; dans les années 2000, le Neo Metal était censé les reléguer au panthéon des musiques ringardes aux côtés d’Yvette Horner ou de Mireille Mathieu. Mais certains musiciens se sont chargés d’entretenir la flemme d’un rock dur et pêchu, faisant fi des modes et du dictat des directeurs artistiques des grandes maisons de disques, les fameuses « major ». Brand New Sin s’inscrit dans cette lignée de groupes restés fidèles à un style de musique qui emprunte autant au Rock Sudiste, qu’à Black Sabbath ou au Metallica du Black Album. Emmené par un chanteur charismatique à la voix rauque et puissante, des guitares jamais ringardes, un son moderne teinté de références du siècle dernier, la formation de Syracuse a de quoi séduire les fans de Down, C.O.C. ou Black Label Society.
 

Peer Günt

Peer Günt 1985 Peer Günt
Le pays du père Noël n’est pas le plus réputé en matière de Metal, mais il sait nous distiller quelques groupes de qualité aux influences disparates : Children Of Bodom, Apocalyptica, Amorphis, Waltari ou Impaled Nazarene, le spectre stylistique est large. Peer Günt, trio fondé en 1976 par l’indéboulonnable guitariste/chanteur Timo Nikki, se démarque de ses compatriotes. Ici point de Metal, mais un Hard Rock Boogie à la personnalité affirmée, sorte de Georges Thorogood énervé aux relents d’un Status Quo dopé aux amphétamines. Le bien nommé I don’t wanna be a rock ‘n’ roll star plante le décor. On comprend que les finlandais n'ont aucune chance de figurer au Rock And Roll Hall Of Fame. Fuck the jazz résume la mentalité de musiciens qui récitent leur partition, sans aucune autre prétention que de nous faire passer du bon temps. Vous reprendrez bien un peu de Hard through the night ?
 

...En Attendant...

Trust 1989 ...En attendant...
Lorsque les membres d’Anthrax décident de reprendre Antisocial sur State Of Euphoria, ils ne pouvaient pas s’imaginer que le succès de leur version puisse être à l’origine d’une reformation de Trust. Enterrant la hache de guerre, les parisiens partageront la même affiche que les new-yorkais lors du Monsters of rock de Bercy (1988), profitant de l’instant pour enregistrer leur premier album en public, Live! Paris By Night. À la surprise générale, ...En Attendant… sort avec la vocation de faire patienter les fans jusqu’à la parution du successeur du décrié Rock ‘N’ Roll. Au menu, deux excellents nouveaux titres, Good time et Allez monnaie blues qui n’auraient pas dépareillés sur Trust ou Répression. Boom boom et Paint it black complètent la galette avec le cultissime punkisant et jouissif Petit papa Noël. Enfin, Surveille ton look (enregistré à Bercy) termine cet encas qui n’aura pas de suite avant 1996, divergences musicales obligent.
 
Good time

Allez monnaie blues

Petit papa Noël

Rock 'N' Roll Secours

Vulcain 1984 Rock 'n' roll secours
Sorti en 1984, Rock ‘N’ Roll Secours fait partie des albums indispensables de ce que le Hard national a pu produire dans cette première moitié de décennie. Plutôt que de marcher sur les traces de Judas Priest ou Iron Maiden, influences majeures de la jeune scène Metal tricolore, Vulcain se démarque en proposant un Hard Rock 'N' Roll façon Lemmy & Co. Ce choix lui vaudra d’ailleurs de se voir coller l’étiquette de Motörhead français. Avec une production au-dessus de la moyenne hexagonale, les parisiens signent avec Rock ‘N’ Roll Secours leur meilleur disque. En 2014, pour commémorer son trentième anniversaire, le trio décide de le réenregistrer. De Rock ‘n’ roll secours à Ebony en passant par Les damnés ou le Fils de Lucifer (sans oublier La digue du cul), l’occasion nous est donnée de (re)découvrir un monument du Hard français dans une version double CD contenant l’original de 1984.

Hard 'N' Heavy

Anvil 1981 Hard 'N' Heavy
Anvil c’est avant tout l’histoire de 2 potes de lycée, Steve « Lips » Kudlow et Rob Reiner, qui décident de se lancer dans la folle aventure du Rock ‘N’ Roll. Le groupe émerge à Toronto en 1979 sous le nom de Lips pour se rebaptiser Anvil en 1981. Avec Hard ‘N’ Heavy,  le quatuor annonce d’emblée la couleur sur le contenu de cette première production. De Hard il est question avec At the apartment qui flirte avec AC/DC sans pour autant plagier, tandis que Ooh Baby et Bondage auraient pu figurer sur un disque de Ted Nugent. Quant au Heavy il est présent sur le reste de l’album avec notamment un Bedroom game qui sort du lot, et une bonne reprise de Paint it black. Souvent cité comme influence par Metallica, Anthrax ou Slash, les Canadiens ne verront jamais leur carrière vraiment décoller malgré des débuts prometteurs.
 

Watch Out

Watch Out est la première livraison discographique des suédois de Trash. Contrairement à ce que son nom peut laisser penser, sa musique n’a rien à voir avec un style qui commence à éclore : le Thrash Metal. Ici c’est du Rock burné, plus proche d’AC/DC ou Hanoi Rocks (influences revendiquées par le groupe) que de Slayer ou Metallica. Un chanteur, sorte de Klaus Meine à la voix éraillée, une paire de guitaristes efficace, des compositions solides, que demander de plus ? Même si on baigne dans un Hard Rock à la sauce wallabies qui peut paraitre stéréotypé, les 5 de Stockholm n’hésitent pas à s’octroyer quelques écarts stylistiques avec le funky We gonna get foxes, ou la fausse ballade aux relents d’All right now qu’est Name of the game. L’album s’écoule sans temps mort, on tape du pied, on secoue la tête, on passe un bon moment, c’est là l’essentiel.
 

Riot Live

Riot 1989 Riot Live
J’ai découvert Riot sur la compilation Monsters Of Rock, où figuraient également Rainbow, Scorpions, Saxon et d’autres. Pourquoi je vous dis cela ? Tout simplement parce-que Riot Live est de la même teneur que le petit uppercut que j’avais pris en pleine poire, en écoutant Road racin’ sur la compil susnommée, sauf qu’ici c’est l’album complet qui vous met K.O. Sorti en 1989, la captation a pourtant eu lieu en 1980, lors d’un concert à l’Hammersmith Odeon. A cette époque, la formation New Yorkaise est à la croisée des chemins entre Hard Rock et Heavy Metal. Guy Speranza assure le chant aux côtés d’un Mark Reale inspiré, délivrant une prestation bourrée de feeling et d’énergie. Passé aux oubliettes, ce disque mérite vraiment le détour, rivalisant haut la main avec The Eagle Has Landed, Highway Song Live ou Baron Al Rojo Vivo, autres enregistrements en public incontournables du début des eighties.
 

Harder And Heavier

Compilation 2010 Harder And Heavier '60s British Invasion Goes Metal
Ceux qui s'intéressent à l'histoire du Hard Rock et du Heavy Metal devraient savoir que l'origine du style remonte au Gospel. Ok, là je passe pour un fou mais... Le gospel est à l'origine du Blues, composante essentielle avec le Rock de ce qui deviendra le Metal.  Cette compilation est là pour rendre hommage au Rock British des années soixante qui engendrera l'enfant terrible qu'est le Punk, et son pendant tout aussi barré mais musicalement plus structuré, le Hard Rock. Ces influences se feront ressentir chez un grand nombre de groupes US des années 80 issus de la vague Glam/Hair Metal. Comme toujours pour ce genre d'exercice, il y a du bon et du moins bon, mais l'intérêt réside dans la palette hétéroclite des musiciens qui se livrent à l’expérience. Tous viennent d'univers différents, parfois antagonistes, pour nous livrer une relecture personnelle et Heavy de standards oubliés. Sympathique et divertissant !
 

Blitzspeer Live

Blitzspeer 1990 Blitzspeer Live
Blitzspeer nous arrive de New-York. En décidant de sortir un live en guise de première livraison discographique, le groupe opte pour une démarche quelque peu singulière. Phil Caivano (guitares et chant) explique ce choix par sa volonté de mettre en avant l’énergie déployée par le groupe lors de ses prestations scéniques. Il ne se voit pas défendre un album studio qui risque de se noyer dans les méandres de la communication marketing d’une grosse maison de disque comme Sony/Epic. Ce Blitzspeer Live, à la croisée des chemins d’un Hard Rock à la Motörhead et d’un Heavy Metal pêchu, laisse une impression mitigée. Je ne retiendrai que trois compositions du groupe : City boy, qui ouvre le bal de façon énergique, l’oppressant Road machine, et un Sky high again accrocheur (mon préféré). Une reprise de Kick out the jams (MC5) clôture agréablement cet EP de sept titres, ni mauvais, ni transcendant.

Hard Rock 'N' Roll

42 Decibel 2013 Hard Rock 'N' Roll
Au pays de Che Guevara en voilà quatre qui devaient sécher les leçons de Tango pour s’encanailler à grands coups de Rock ‘N’ Roll. Contrairement à l’icône de la révolution cubaine, les natifs de Buenos Aires n’ont rien révolutionné. Ils ont dû ingérer en accéléré le petit Angus illustré en cours du soir, pour le restituer sur Hard Rock ‘N’ Roll. Ici, point de « Bidulcore » ou de « Machin-truc Metal », juste du son, de la lumière, de la batterie, des guitares et … Let there be rock. Le timbre de voix et le mimétisme vocal font penser à Bon Scott (parfois Angry Anderson).  Smokin’ Fire dérive vers Status Quo, Take Me frise le plagiat (l’hommage ?) de The butcher and fast eddy (Rose Tattoo), mais, pour les déçus de Power Up, si vous voulez une bonne (over)dose de Hard vintage, 42 Decibel transpire le bon vieil AC/DC.
 

Beat Me

Electric Eel Shock 2005 Beat Me
Intégristes de True Metal hostiles à la diversité artistique et au mélange des genres, épargnez-vous la lecture de ces quelques lignes. Pour les autres, je ne sais pas par quelle note commencer cette chronique tant il est difficile de qualifier la musique de ce Beat Me. On pense tour à tour à Black Sabbath, Queens Of The Stone Age, Led Zeppelin ou Pink Floyd… A la frontière du Hard Rock, du Stoner, et du Punk, Electric Eel Shock nous délivre 11 perles de musique bruyante et déjantée accompagnés d'une reprise toute personnelle et très réussie du Iron man de Black Sabbath. Ajoutez à cela des textes non dénués d’humour comme I can hear the sex noise, ou Rock & roll kills the blues, des musiciens qui maitrisent leur sujet et vous obtenez un album rafraichissant, qui, à défaut de plaire à tout le monde, ravira les plus ouverts d’entre vous.
 

The Birthday Party

Motörhead 1990 The Birthday Party
No Sleep ‘Til Hammersmith mis à part, nous avons ici un des tout meilleurs live de Motörhead avec Nö Sleep At All. Bien que paru en 1990, l’enregistrement date du 26 Juin 1985, commémorant le dixième anniversaire de la bande à Lemmy. A l’origine sorti en 1986 au format VHS, l’album est malheureusement amputé de Stay clean et, plus incompréhensible, d’Overkill. L’ordre des morceaux se voit également bouleversé. Qu’est ce qui fait de ce live un incontournable ? Tout d’abord c’est le premier qui voit Motörhead se produire sous forme d’un quatuor : Lemmy, Phil Campbell, Michael « Würzel » Burston et Pete Gill (transfuge de Saxon). Ensuite, c'est l’occasion de découvrir Mean machine et Nothing up my sleeve, deux titres du futur Orgasmatron. Enfin, il se dégage de cette prestation une énergie communicative avec un Killed by death dantesque à vous filer la chair de poule. A posséder absolument.

Sea Hags

Sea Hags 1989 Sea Hags
Crier haut et fort que l’on est le futur Guns N’ Roses, embaucher le producteur du multi-platine Appetite For Destruction, ne suffit malheureusement pas pour épouser le même destin que la bande à Axl. L’existence chaotique et éphémère de Sea Hags en est l’illustration parfaite. Émergeant à Seattle en 1985, et migrant à San Francisco, le quatuor surfe sur la vague Hair Metal, croisement entre un Aerosmith période 70 et Faster Pussycat. Moins extravagant dans le look et plus sombre dans la musique que les stars du moment, le groupe attire l’attention de Kirk Hammet qui produit la première demo. La formation signée par Chrysalis Records, sort en 1989 son seul et unique album éponyme, sous la houlette de Mike Clink. Malgré une presse favorable, le disque ne trouve pas son public. Miné par des problèmes d’addiction à différentes substances, Sea Hags explose après le décès du bassiste (overdose d’héroïne).

Nightmare At Maple Cross

Girlschool 1986 Nightmare At Maple Cross
Girlschool est sans doute le premier groupe entièrement féminin à s’être imposé de façon crédible et durable sur la scène Hard Rock, bénéficiant régulièrement des coups de pouce de Lemmy. Après trois albums n’ayant rien à envier à leurs homologues masculins, la formation s’oriente vers une musique plus commerciale qui fera chuter sa cote de popularité. Les problèmes du label Bronze Records (dont Motörhead fera aussi les frais), n’arrangent rien. C’est dans un contexte peu favorable et un passage à vide de trois années que Nightmare At Mapple Cross voit le jour. Renouant avec Vic Maile, producteur originel ayant contribué au succès des 2 premières parutions du groupe, le gang revient à ses racines musicales. Sans atteindre l’intensité de Demolition ou de Hit And Run, ce sixième opus, plus qu’honorable, ne trouvera pas son public. En 1991 GWR le rééditera sur le même support que Take A Bite, son successeur.
 

Nitrogods

Considérant que le Hard Rock est né dans la seconde moitié des années 60, il a profondément évolué au fil du temps. L’intégration d’influences musicales provenant d’horizons différents (Punk, Rap, Reggae, Jazz, Techno…) a donné naissance à une variété de groupes, et, en caricaturant, autant de styles. Les décennies passant, certains sont malgré tout restés insensibles à toute mode, préférant perpétuer la tradition d’une musique simple et directe, s’appuyant sur les fondamentaux mis en place par les piliers du genre. Nitrogods s’inscrit dans cette lignée d’albums où les musiciens n’inventent rien, mais savent faire parler la poudre. Le gang de Hanovre nous livre un condensé de ses influences, au rang desquelles Motörhead figure en bonne place, sans oublier Status Quo, ZZ Top, Rose Tattoo. Le spectre est large, et vous l’aurez compris, il s’agit ici de Rock ‘N’ Roll sans concession, de celui qui défie les âges. Intemporel, j’adhère !!!
 

Montrose

1973, Ronald Douglas Montrose, musicien de studio émérite et reconnu, décide de voler de ses propres ailes, et fonde un groupe qui portera son nom. Il s’acoquine avec Sammy Hagar, jeune chanteur alors inconnu du grand public et futur Van Halen.  Produit par Ted Templeman (qui s’occupera 4 ans plus tard du premier opus de… Van Halen) et emmené par une section rythmique de feu, ce disque est un condensé de ce qui se fait de mieux en termes de rock lourd à cette époque. De Iron Maiden à Raven en passant par George Lynch, Jake E. Lee ou, plus proche de chez nous, H-Bomb, nombreuses sont les formations qui reprendront certains titres de ce guitariste décédé le 3 mars 2012. Injustement oublié des journalistes et historiens contemporains du Hard/Heavy, Montrose fait partie de ces albums du début des seventies que tout amateur de Hard Rock se devrait de posséder.
 

Under The Blade

Twisted Sister existait avant leurs voisins de bac à sable New-Yorkais de Kiss. Là où ces derniers ont réussi à capter l’attention d’un auditoire, sortant un premier album en 1974, la bande à Eddie Ojeda devra attendre huit ans de plus pour graver sa musique sur microsillons (exception faite de deux 45T enregistrés entre 79 et 80). Durant tout ce temps, malgré une réputation grandissante depuis l’arrivée de Dee Snider, son chanteur emblématique, Twisted Sister a du mal à signer avec une maison de disque. C’est sur un petit label britannique que le combo arrive enfin à publier Under The Blade. Injustement catalogué de glam, l’album oscille entre Hard Rock et Heavy Metal, et contient quelques pépites aux refrains accrocheurs très éloignées des mièvreries de Kiss. Ne vous fiez pas au look provocateur, le contenu s’avère bien plus Metal que la dégaine du groupe ne le laisse envisager. A posséder.
 

Rose Tattoo

Nice Boys
J’ai découvert le groupe Rose Tattoo en 1982 avec le titre Astra Wally. Figurant sur une cassette compilation de plusieurs formations soigneusement sélectionnées par mon oncle, l’électrochoc auditif déclenché par ce morceau fut tel, qu’aujourd’hui je signe mes articles sous ce pseudonyme. Mais revenons à cette galette. Bien plus rageur que les premières productions d’AC/DC, dans un style aux influences à peu près comparables, Angry Anderson et sa bande nous assène en dix banderilles, l’œuvre ultime d’un groupe à la discographie peu fournie. D’une rare violence pour l’époque, Rose Tattoo (le disque) est aussi indispensable pour les adeptes de rock dur, que les plus médiatiques et populaires Machine Head, Toys In The Attic ou Highway To Hell. En 2020, l’album se voit offrir une seconde jeunesse en étant réenregistré sous le titre Outlaws et agrémenté de morceaux supplémentaires. Angry Anderson reste le seul membre survivant ayant participé aux deux versions.